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LA FRANC-MAÇONNERIE NE SÉPARE PAS LES HOMMES, ELLE LES UNIT


La Franc-maçonnerie universelle est structurée sur trois piliers indissolubles et indissociables : la liberté, l’égalité et la fraternité . Cette union d’hommes libres et de bonnes coutumes a propagé au sein des sociétés réparties aux quatre coins de la Terre depuis des millénaires la nécessité pour tous de s’unir pour le bien commun et le bien-être de l’humanité.

Lorsque nous nous réunissons en assemblées fraternelles, nous invoquons la protection du Grand Architecte de l’Univers, comme nous appelons Dieu, ou l’Esprit Créateur qui gouverne tout dans l’univers, et nous proposons de marcher sur un chemin de vraie lumière.

Si nous recherchons des concepts aussi pleins de bonté et de justice que ceux-là, notre chemin ne peut être autre que celui de l’union, de la paix et de la fraternité qui rassemble les hommes et les femmes en parfaite harmonie et concorde. Nous proposons ainsi à tous ceux qui nous approchent et font entendre notre voix de se faire entendre partout où cela est possible, dans un message d’édification et d’évolution spirituelle basée sur la paix et le bien.

Nous, francs-maçons engagés dans la construction d’un monde meilleur, plus juste et fraternel, avons besoin d’avoir dans notre discours une définition claire de notre engagement envers ces valeurs. En plus de la parole, nous avons besoin d’avoir dans la pratique, c’est-à-dire l’action concrète basée sur ces idées, un exemple vivant que la responsabilité de construire ce monde dont nous rêvons commence dans chacun de nos actes, dans chaque geste, dans chaque désir d’ajouter et ne pas repousser, dans tout rêve de fraternité et de communion vivante d’idéaux. Si nous pensons à ce qui est bien, nous devons faire le bien. Si nous voulons l’unité, nous devons ajouter nos frères à nous et nous intégrer de plus en plus avec eux de la même manière. Si nous voulons construire une humanité fraternelle, nous devons être également édifiants. Cependant, cela a un coût dont nous devons être conscients et prêts à remplir nos obligations pour atteindre ces objectifs.

Pour unir les individus dans des idéaux communs de fraternité, nous devons donner un sens formel et direct aux mots à cet effet. Alors que nous ouvrons la voie à l’unité et à la fraternité, nous devons faire très attention à ce que nous disons et à la manière dont nous agissons. Avec les mots prononcés d’abord, car la sagesse empirique explique qu’une fois le mot prononcé, il ne sera plus possible de le récupérer. Par conséquent, nous devons toujours savoir quand parler et quand garder le silence afin que nos paroles ne deviennent pas un instrument de destruction ou de désunion. Il faut toujours réfléchir à la façon d’aborder et faire preuve de résignation si nécessaire pour ne pas se contenter de dire ce que l’on ressent et ce que l’on pense, car cela pourrait ne pas être édifiant ou un élément fédérateur.

Il existe d’innombrables citations dans le Livre de la Loi, la Bible, qui rassemblent les directives ordonnées par le Grand Créateur que nous devons suivre. Mais l’un d’eux en particulier montre combien de pouvoir il y a dans nos paroles. Dans le Livre des Proverbes, il y a une leçon unique à ce sujet : « La langue a pouvoir sur la vie et la mort ».

L’acte concret, les actions en faveur de la construction de cette humanité rêvée, passent nécessairement par l’alliance de la parole et des gestes. La Franc-maçonnerie prêche dans ses Loges l’édification de cette humanité fraternelle et exhorte ses frères à œuvrer sans cesse à cette fin. Notre engagement doit être une lutte quotidienne pour unir les hommes, les groupes, les communautés, les nations et les peuples dans une seule direction qui est le bien et la paix pour tous. Les francs-maçons doivent être des exemples vivants d’engagement, de discours et d’actions à cet égard.

Prêcher la paix et l’unité implique que nous réfléchissions chaque jour, chaque instant, année après année, à construire ce royaume d’harmonie et de concorde. Nous appelons également ceux qui nous entourent à cette pratique et recherchons les enseignements que les sages nous ont laissés avec des lignes directrices pour atteindre ces idéaux. Nous savons quand parler et quand nous taire, agir et hiberner, construire et récolter, planter et récolter.

Nous appelons nos frères à l’engagement continu dans cet engagement, qui, nous le savons, est la promotion de la justice que nous voulons faire régner parmi nous et de la perfection que nous cherchons à polir dans nos cœurs. C’est ce que nous avons cherché à faire et nous prions le Créateur Suprême que cela puisse être fait.

Adolfo Ribeiro Valadares


A.S.:

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