« A chaque jour suffit sa peine » dit le dicton … il en est peut-être vrai avec ce nouvel article de Sophie Coignard paru sur « Le Point«
Dans ce dernier « opus maçonnique » la journaliste analyse les relations entre francs-maçons et les catholiques, l’Eglise et la franc-maçonnerie …
Extrait :
La main invisible ! Voilà l’un des reproches traditionnels formulés par l’anti-maçonnisme, clament les frères, toujours prompts à mettre en garde contre la » complotite » et la désignation de boucs émissaires. Comme si la franc-maçonnerie se trouvait, par nature, exonérée de l’observation sociologique des réseaux d’influence. La curiosité à l’égard d’une confrérie qui compte, en France, 150.000 membres et qui a pour ciment le secret d’appartenance n’est pourtant pas illégitime. Mais l’Église catholique, dès la naissance des premières loges, y est allée très fort en prononçant à l’encontre des premiers frères une sanction extrême : l’excommunication.
L’animosité de Rome survient très tôt, en effet. En 1738, la France ne compte pas plus de 300 ou 400 frères, initiés depuis moins de dix ans, lorsque le Vatican publie, sous la plume du pape Clément XII, la bulle « In eminenti ». Pourquoi condamner les francs-maçons à la sanction la plus grave qui soit pour un catholique ? Qu’ont-ils fait de si terrible ? Pas grand-chose, à vrai dire. Le réquisitoire insiste sur plusieurs points : les initiés acceptent parmi eux des hommes de toutes les religions, ils ont mauvaise réputation, mais surtout ils prononcent un serment de secret qui ne peut être que suspect. Car les bons catholiques n’ont rien à cacher. Les autres ? Ils doivent être excommuniés.
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