L’un de leur article traite de l’Alchimie au coeur de la Franc-Maçonnerie. Il s’agit d’une très belle planche de Leon Zeldi, ancien adjoint du Grand Maître de la Grande Loge de l’Etat d’Israël.
Même si nous nous éloignons de la France, cette planche symbolique, qui aborde entre-autres l’initiation et les symboles alchimique, est d’une portée universelle.
Extrait :
Nous savons que dans les loges de maçons opératives au Moyen-âge, il était de coutume de faire une cérémonie unique, quand un apprenti était reçu et inscrit dans les livres de la loge – ainsi il s’appelait apprenti inscrit comme frère de la loge (Entered Apprentice) et il devenait camarade du métier.
La cérémonie en ces temps-la était de courte durée, et nous croyons savoir qu’on lisait seulement les anciens devoirs des maçons et leurs confirmations enterinnees par un serment du frère sur le volume de Le Nouveau Testament, que la plupart des frères, au comble de l’ironie, ne savaient pas lire.
Malgré le peu de renseignements dont nous disposons sur la construction et les travaux des loges à cette époque, il est à remarquer qu’a la fin du moyen age a commencé le processus par étapes, des cérémonies maçonniques, en y incorporant des éléments ésotériques et philosophiques.
Ainsi ce processus fut influence et même était une conséquence indirecte du développement des sciences et de la technologie dans les 17eme et 18eme siècles.
Un facteur de plus était l’approfondissement et l’intérêt porté sur les livres anciens des philosophes et orateurs grecs, de manuscrits cabalistiques et, plus particulièrement, par l’établissement de l’ordre de La Rose-Croix.
Les deux premiers travaux relatant sa création, parus dans les années 1613 et 1614, sont connus sous les noms de FAMA et CONFESSIO. L’alchimie n’est pas traitée spécifiquement dans ces œuvres.
Un an après, un livre de plus a été édité sous le nom de : « Le Mariage Alchimique de Christian Rosenkreutz » écrit par Valentin Andrea, et ce livre, par contre, est essentiellement alchimique et ésotérique.
La plupart des enquêteurs en ce domaine sont d’avis que les deux premiers volumes ont été écrits aussi par le même auteur.
Un autre événement venu renforcer la liaison entre la maçonnerie spéculative, a savoir, philosophique, avec l’ésotérisme, c’est un article petite mais fortement important qui a apparu dans un ouvrage édité en 1638, c’est-à-dire 23 ans seulement après les volumes cites ci-dessus. Dans ce nouveau volume, qui est une espèce de guide en vers de la ville de PERTH en Ecosse, il est écrit :
Ce que nous prophétisons n’est pas faux
Car nous sommes frères du rose-croix
A nous le mot du Maçon et la vision du futur
Ce qui arrivera, nous pouvons le prédire exactement.
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