A noter que l’édition « papier » du Nouvel Obs » du jeudi 18 août 2011 consacrera un dossier spécial sur le sujet « Franc-Maçonnerie et Politique ».
Extrait :
En 2007, lors de la dernière présidentielle, on en trouvait partout. Partout, en l’occurrence, cela signifie qu’il y en avait dans tous les camps, notamment dans l’entourage des deux finalistes. Cherchez le maçon ! Malgré la tradition de secret que cultivent toutes les obédiences, ce n’est pas très compliqué. Ségolène Royal avaient les siens, issus des baronnies roses. Gérard Collomb, le Lyonnais, Patrick Mennucci, le Marseillais, ainsi que François Rebsamen, le Dijonnais, qui n’en est plus depuis longtemps mais qui a gardé le contact avec tout ce que la politique et la haute administration comptent de « frangins ».
Nicolas Sarkozy n’était pas en reste. De Brice Hortefeux à Claude Guéant en passant par Xavier Bertrand, les maçons affichés et autres friendly étaient au cœur de son équipe de campagne. Pour le guider dans le petit monde des obédiences, le candidat de l’UMP s’était également attaché les services d’un ex-grand maître du Grand Orient de France, Alain Bauer. Dans ce système de réseau, il avait même créé un club qui s’affichait comme « sarkozyste de gauche » – sous le patronage de Brice Hortefeux, il fallait le faire ! La Diagonale cumulait par ailleurs les avantages puisqu’elle réunissait, sous un même toit, une petite troupe ambitieuse et bruyante où maçons et gays se tenaient par la main.
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