Sophie Coignard, remet le couvert avec les francs-maçons dans l’éditorial « Le Point » avec cette fois-ci la franc-maçonnerie et la Justice.
Elle évoque le cas des magistrats francs-maçons, du justiciable franc-maçon le différenciant du justiciable profane et de « l‘influence fraternelle dans les prétoires » …
Extrait :
« Moi, quand j’écoute mes électeurs (…), ils me disent qu’ils se sont trouvés face à un juge qui avait des positions politiques différentes des leurs, qui avait des positions syndicales, qui a été influencé par les médias, qui a été influencé parce qu’il était au Rotary, ou dans tel groupe, ou parce qu’il était franc-maçon »… Quand elle s’exprime ainsi, le 11 avril 2010, sur Canal+, pour justifier la suppression du juge d’instruction, à quoi Michèle Alliot-Marie pouvait-elle bien penser pour mentionner – fait hautement inhabituel – le problème des magistrats francs-maçons ?
Avait-elle en tête les interrogations légitimes qui peuvent naître quand sont instruits des dossiers concernant de puissants initiés ? Celui des « biens mal acquis », par exemple, qui concerne les conditions d’acquisition d’un important patrimoine en France par Omar Bongo, le défunt chef d’Etat gabonais, et le président du Congo, Denis Sassou Nguesso. Tous deux étaient grand maître de la Grande Loge de leur pays. Ali Bongo, qui a pris la succession politique de son père, a récemment été bombardé grand maître de la Grande Loge du Gabon. Les liens étroits entre ces chefs d’Etat et la Grande Loge nationale française (GLNF), qui les a installés sur leur trône maçonnique, ne sont plus à démontrer.
Lire la suite de l’article « Les francs-maçons, des justiciables pas comme les autres«