L’éditorial web du Cantal « Cantal Passion » s’est lancé dans une petite retrospective historique sur la Franc-Maçonnerie en France et en Haute-Auvergne avec un article « »Quelques aspects de la franc-maçonnerie en Haute-Auvergne » dans sa rubrique « MémoireCantalienne«
Extrait :
On appelle franc-maçonnerie un ensemble de phénomènes historiques et sociaux très divers, formant un espace de sociabilité qui recrute ses membres par cooptation, et pratique des rites initiatiques faisant référence à un secret maçonnique et à l’art de bâtir.
Difficilement traçable historiquement, elle semble apparaitre en 1598 en Ecosse (Status Schaw), puis en Angleterre au XVIIè Siècle. Elle se décrit, suivant les époques, les pays et les formes, comme une « association essentiellement philosophique et philanthropique », comme un « système de morale illustré par des symboles », ou comme un « ordre initiatique ».
Organisée en obédiences depuis 1717 à Londres, la franc-maçonnerie dite « spéculative » (c’est-à-dire philosophique) fait référence aux anciens devoirs de la maçonnerie dite « opérative », formée par les corporations de bâtisseurs qui édifièrent, entre autres, les cathédrales.
Elle prodigue un enseignement ésotérique progressif à l’aide de symboles et de rituels. Elle encourage ses membres à œuvrer pour le progrès de l’humanité, tout en laissant à chacun de ses membres le soin de préciser à sa convenance le sens de ces mots. Sa vocation se veut universelle, bien que ses pratiques et ses modes d’organisation soient extrêmement variables selon les pays, les époques et les pays.
Elle s’est structurée au fil des siècles autour d’un grand nombre de rites et de traditions, ce qui a entrainé la création d’une multitude d’obédiences, qui ne se reconnaissent pas toutes entre elles. Elle a toujours fait l’objet de nombreuses critiques et oppositions, aux motifs très variables selon les époques et les pays.
Une discipline de réflexion porte sur la franc-maçonnerie : la maçonnologie.
Les loges maçonniques existaient bien avant les obédiences. Elles seules disposent du pouvoir d’initier de nouveaux membres. Une loge regroupe typiquement une quarantaine de francs-maçons actifs, se réunissant en moyenne deux fois par mois, bien qu’il existe parfois quelques loges particulières dont l’effectif peut se chiffrer à plusieurs centaines, avec une fréquence de réunion différente.
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