RESUME : Le présent ouvrage se propose de faire le point sur ce qui s’est écrit depuis 150 ans sur les origines de la devise Liberté, Égalité, Fraternité. La question étant celle de savoir si les maçons de 1848 avaient quelques titres pour se l’approprier et, à la suite de Lamartine, de s’en déclarer les instituteurs. Après avoir parcouru le gros de la littérature critique pro et contra et être revenu aux sources du siècle des Lumières, l’auteur croit pouvoir établir qu’il ne s’agit pas d’une captation d’héritage, mais que bien avant la période révolutionnaire, les Maçons accusaient réception des valeurs qui deviendraient celles de la République. Cette conclusion n’est pas indifférente car on comprend que le déni de certains n’est qu’un prétexte pour vider l’Ordre de son historicité et, par conséquent, de sa mémoire.
Auteur : Très rares ont été les Franc-maçons qui ont, autant que Charles Porset, contribué à rendre à la maçonnerie en général, et à celle du Grand Orient de France en particulier, l’essence même de ce qu’elles étaient, débarrassées de l’épaisse gangue accumulée à travers le temps. Ainsi, dans le premier chapitre, il règle leur compte aux Anglais, et chez eux ! Ce qui reste, et restera, c’est le témoignage d’un Homme Libre, engagé sans complaisance aucune pour les faussaires, escrocs, bonimenteurs, colporteurs, plagiaires, se présentant comme Docteurs ès maçonnerie. Il s’est voué, toute sa vie, à la recherche pointilleuse des sources de ce qu’il avançait. Autrement dit, il faisait nettement la différence entre le Chercheur et l’historien. Il ne manqua jamais une Tenue, et assuma ses hautes fonctions jusqu’à son dernier souffle. Le 25 mai 2012, il s’en alla, discrètement. »