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JEAN ZAY : UN RÉPUBLICAIN !

Voici un article paru sur le site « Le Monde » le 26 mai 2015 pour découvrir ou redécouvrir Jean Zay, avocat et homme politique français mort assassiné par la Milice le 20 juin 1944 à Molles (Allier).

Jean Zay fut initié le 24 janvier 1926 à la Loge « Etienne DOLET » du Grand Orient de France (GODF) à Orléans.

Jean Zay, un républicain aux avant-postes du combat antifasciste

(Article par Thomas Wieder Publié le 26 mai 2015 – @Le Monde)

Extraits :

Au moment de le nommer au gouvernement, le 4 juin 1936, Léon Blum lui aurait téléphoné pour lui dire : « Il faut un jeune à l’éducation nationale. » Jeune, Jean Zay le sera resté toute sa vie. Député à 28 ans, ministre à 31 ans, il n’a que 39 ans quand des miliciens l’abattent au pistolet-mitrailleur dans un petit bois proche de Vichy, avant de jeter son corps dans un puits pour le faire disparaître.

Avant de devenir le plus jeune ministre de la IIIe République, Jean Zay aura été l’un de ses plus brillants espoirs. Né à Orléans le 6 août 1904, fils d’un journaliste juif et d’une institutrice protestante, deux fois lauréat au concours général, cet avocat féru de littérature fait partie de la jeune génération qui, au début des années 1930, tente de dépoussiérer le vieux Parti radical. Plus sensibles que leurs aînés aux questions économiques et internationales, soucieux de moderniser l’Etat pour le rendre plus efficace, ces « Jeunes-Turcs », comme on appelle alors ce petit groupe auquel appartiennent aussi Pierre Cot et Pierre Mendès France, sont aux avant-postes du combat antifasciste et comptent parmi les premiers défenseurs d’une alliance entre radicaux, socialistes et communistes en vue des législatives de 1936.

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L’espoir de continuer la guerre

La guerre, justement. Pour l’antimunichois résolu qu’est Jean Zay, il est impensable de s’y dérober. Le 3 septembre 1939, le jour même de l’entrée en guerre de la France contre l’Allemagne, il présente donc sa démission au président du conseil, Edouard Daladier, afin, écrit-il, de « partager le sort de cette jeunesse française pour laquelle j’ai travaillé de mon mieux au gouvernement depuis quarante mois ». Quelques jours plus tard, l’ancien ministre devenu sous-lieutenant est affecté à la 4e armée, dans le régiment du train, sur le front de Lorraine.

Lire l’intégralité de l’article « Jean Zay, un républicain aux avant-postes du combat antifasciste« 

Jean Zay, ministre de l’éducation nationale dans le gouvernement de Léon Blum. KEYSTONE-FRANCE KEYSTONE-FRANCE / KEYSTONE-FRANCE

A.S.:

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