Où que vous soyez,
Où que vous vous arrêtiez pour méditer,
Que ce soit au loin, en terres étrangères,
Ou simplement chez vous, sweet home,
Vous ressentez toujours un grand plaisir,
Qui fait vibrer les cordes de votre cœur,
Rien qu’en entendant le salut fraternel
» Je vois que tu as beaucoup voyagé, mon frère !
Quand tu reçois le salut de ton Frère
Et qu’il te prend par la main
Cela t’émeut et te touche au plus profond
Dans une émotion non contenue, trop profonde.
Ressentez-vous cette union des Frères,
Qui est un désir de toute l’humanité,
Qui se réalise dans l’étirement des mains
Et dans la voix qui dit fraternellement :
« Je vois que tu as beaucoup voyagé, Frère »
Et si tu es un étranger,
Solitaire dans des terres étranges,
Si le destin t’a laissé perdu,
Battu et aux portes de la mort, loin de chez toi,
Il n’y a pas de sentiment plus complet
Que celui qui te secoue avec le salut
« Je te vois ». J’ai beaucoup voyagé, frère »
Et quand arrive enfin ta dernière heure,
Le moment d’entreprendre le plus long des voyages,
Vêtu du tablier blanc d’agneau
Et sous l’escorte des Frères déjà passés,
La Garde Intérieure de la Porte Dorée,
Avec équerre, règle et fil à plomb.
Il vous demandera votre mot de passe
, puis vous dira :
« Passez. Je vois que tu as beaucoup voyagé, frère »
Auteur : inconnu, de l’Est du Montana – USA