L’éditorial « Le Télégramme » s’est entretenu avec Marc Henry qui a répondu aux traditionnelles interrogations sur la Franc-Maçonnerie, la GLDF etc… une petite question plus pertinente toutefois « Quelle est la place du rite au sein de l’ordre? »
Extrait : Marc Henry, vous êtes grand maître de la Grande Loge de France depuis 2012. Pouvez-vous nous la présenter?
C’est une obédience (ensemble de loges maçonniques, NDLR), tout comme le Grand Orient de France (GODF) ou encore la Grande loge féminine de France (GLFF). Elle compte aujourd’hui 33.000 frères, 775 loges et représente un ordre initiatique et traditionnel, issu du rite écossais ancien et accepté. Celle-ci est, pour diverses raisons, non mixte.
Quels sont ses objectifs et sa raison d’être?
Elle propose d’entreprendre une démarche humaniste, qui vise une meilleure connaissance de soi, de la société et du monde qui nous entoure. Il s’agit de se reconstruire autrement, en s’extrayant de son milieu social, professionnel, familial, afin d’acquérir un autre regard sur son existence. Par exemple, dans une loge, un frère peut, lors de « tenues », « plancher » sur un ou des sujets choisis précédemment. C’est une forme de conférence qui nécessite énormément de travail et dont le discours est ensuite alimenté et enrichi par des discussions. J’aime à dire, en résumé, qu’on accueille des hommes bons pour les rendre meilleurs.
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