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La seconde consiste à aimer ses idées pour elle-mêmes, pour le principe fécond qu’elles portent en elles, à les aimer d’un amour dont la clairvoyance, le désintéressement et la fidélité les gardent du danger d’égoïsme. Elle consiste surtout à savoir les aimer lorsqu’elles sont défendues et propagées par d’autres. Quand on aime ainsi ses idées, on croit à leur vertu, à leur victoire nécessaire et l’on éprouve point la tentation d’en servir le progrès par des moyens violents ou des procédés infraternels. »
Marius Gonin – Site de la Loge Laval N° 139 – Grande Loge du Québec