Voici le texte humoristique que Noé Lamech avait découvert un soir de visite dans une loge maçonnique du Lot :
Le traditionnel « il pleut, il pleut bergère » commence à être connu un peu partout… Pourquoi ne pas le remplacer par un air célèbre fredonné bouche close ?
Et lorsque, à couvert, on mettrait les paroles ça donnerait ceci :
Il pleut, il pleut, mes Frères,
Baissons un peu le ton,
Gardons notre mystère,
Protégeons nos maillons !
Travaillons en silence
Pour que la vérité
l’Amour et la Vaillan-ance
Soient toujours célèbres.
***
Nous ne savons pas lire :
Seulement épeler…
C’est un péché de dire
Ce que l’on doit cacher.
Le temple nous protège.
N’allons pas le trahir,
Attention aux manè-èges
Qui nous feraient mourir…
***
Lorsque su la colonne
Où, la bouche fermée,
Nous attendions que sonne
Le deuxième degrè,
Nous avons pu apprendre
La valeur du secret.
Ne laissons pas surpren-edre
Gestes et mots sacrès !
***
Et nous faisons la chaïne
Sans jamais la briser
Pour qu’elle nous apprenne
La solidarité
Nous travaillons sans trêve
De midi à minuit
Et nous laissons le rê-êve
Chanter dans nos esprits !
***
FINAL
Il pleut, il pleut, mes Frères
Baissons un peu le ton
Gardons notre mystère,
Protégeons nos maillons !
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Allumons nos lumières,
Attachons nos tabliers
Et taillons notre pie-rre
Dans la FRATERNITE !