« Un juif n’est jamais responsable de ses origines. Un franc-maçon l’est toujours de ses choix » disait le Maréchal Pétain.
Voici deux articlerelatif à la triste date anniversaire du 19 août 1040 qui correspond à la promulgation de la Loi du 13 août 1940 sur l’interdiction des « sociétés secrètes » : un article sur le site de « France Soir » et un dossier complet sur le site de « Les Chroniques d’Histoire » intitulé « En quatre ans, Vichy parvient à briser la franc-maçonnerie« .Le Gouvernement de Vichy avait décrété la dissolution des loges maçonniques en raison de leurs relations avec les juifs. La décision de dissoudre les organisations secrètes fut prise le 13 août 1940. Toute activité de ces associations fut considérée comme un crime et l’administration autorisée à imposer à toute personne intégrant l’administration de déclarer sa non appartenance à la franc-maçonnerie française. Toute déclaration mensongère serait considérée comme un délit entraînant pour son auteur la résidence surveillée et une peine de prison allant d’un mois à deux ans ainsi qu’une amende de deux cents à vingt mille francs. La loi du 13 Août 1940 modifiée le 24 .02.1942 instaura des peines légales. En vertu de cette loi, la police française avait procédé à la saisie des biens des associations secrètes.
Extrait de l’article de France Soir » :
Conformément à la loi du 13 août « supprimant les sociétés secrètes », le Grand Orient de France et la Grande Loge de France sont dissous. La mesure ne va pas tarder à frapper les autres obédiences, comme le Droit Humain. Leurs biens et leurs archives sont saisis, leurs temples saccagés. L’idéal humaniste des loges, affirmé par la « triple batterie » « Liberté, égalité, fraternité », devise de la République, dérange le nouvel Etat français qui a banni ces trois mots. Tout fonctionnaire doit désormais signaler son appartenance à une obédience. S’il est policier, militaire ou enseignant, il est révoqué. Le Journal officiel va publier une liste de près de 15.000 noms. En octobre et novembre, le Petit Palais, à Paris, accueillera une « Exposition maçonnique ». Dans le catalogue, ces lignes : « Vous avez pu remarquer le nombre impressionnant de symboles juifs utilisés par la Maçonnerie dans son rituel. »
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Extrait du dossier de « Chroniques de l’Histoire » :
Orchestrée par Vichy avec le soutien des Allemands, la répression contre les francs-maçons est redoutable. En 1945, la franc-maçonnerie sort brisée des années d’occupation.
L’Etat français n’a guère qu’un mois d’existence lorsqu’il interdit la franc-maçonnerie. La loi du 13 août 1940 dissout les « sociétés secrètes » et, quelques jours plus tard, sont déclarées nulles les associations dites de la « Grande Loge de France », et du « Grand Orient » en métropole et dans l’Empire. Quels sont les auteurs de cette loi ? A quelles motivations obéissent-ils ? L’ensemble du gouvernement du maréchal Pétain est associé à la décision puisque le projet de loi a été présenté au Conseil des ministres, à Vichy. Une discussion s’est même engagée à propos du terme de « sociétés secrètes ». Le ministre du Travail , René Belin, souligna l’intérêt d’une formule large qui permettrait de toucher en même temps les groupes de pression du patronat comme le Comité des forges. Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Raphaël Alibert a éprouvé de la satisfaction à rédiger cette loi. Disciple de Charles Maurras, porté à attribuer ses échecs électoraux sous la IIIe République à des manœuvres déloyales, Alibert déploie une grande activité répressive et antirépublicaine. Il pourchasse comme traîtres tous les amis de la Grande-Bretagne qu’ils soient révélés, comme le Général de Gaulle qu’il fait condamner à mort par un conseil de guerre, ou potentiels comme les francs-maçons. Le maréchal Pétain est subjugué par la fougue entraînante de son garde des Sceaux. Alibert a su réveiller le souvenir amer de l’affaire des fiches que Pétain en son temps avait réprouvé. En juillet 1940, le maréchal reçoit Camille Chautemps qui l’a beaucoup aidé, comme vice-président du Conseil, à imposer la solution de l’armistice, le 16 juin 1940. Conseille à ce radical, haut dignitaire de la franc-maçonnerie (prince du royal secret) de démissionner de la société de pensée. Chautemps décline la proposition et demande au maréchal Pétain quels reproches lui inspire la franc-maçonnerie. Pétain lui répond vaguement : « Je sais seulement que c’est une société dont tout le monde me dit qu’elle fait beaucoup de mal à mon pays. »
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