La Franc-Maçonnerie « spéculative », dès ses débuts, mit au second rang les vieilles traditions du métier relatives à l’Arche de Noé, à la Tour de Babel, à Lamech, Nemrod, Hermès, Euclide, etc. C’est à la construction du Temple de Salomon qu’elle a rattaché plus tard tout son symbolisme.
Hiram – Exégèses bibliques et maçonniques du mythe fondateur de la Franc-maçonnerie
de Jean Claude Siibon (Editions La Tarente – 328 pages)
Ce changement d’orientation devait naturellement faire grandir en importance Salomon, roi d’Israël et, ensuite, celui que la Franc-Maçonnerie considère comme l’architecte du Temple de Jérusalem, Hiram lui-même, qu’elle appelle Hiram Abif.
Si l’on s’en tient aux textes des Écritures, le personnage d’Hiram, fondeur de métaux et décorateur, joua un rôle assez secondaire dans la construction du Temple de Salomon. Mais ceci n’empêcha pas les rédacteurs maçonniques de magnifier le rôle et les talents d’Hiram dans cette construction. Hiram est « le maçon le plus accompli de la Terre », disent les Constitutions d’Anderson.
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