Guy Arcizet, Grand maître du Grand Orient de France de 2010 à 2012, en conférence le vendredi 15 février 2013 à Nantes, a défendu l’idée d’un salaire pour les jeunes « qui pourrait être octroyé dès la naissance ». Ses propos ont été rapportés dans un entretien dans le quotidien « Presse Océan« .
Cette idée de « salaire à la naissance » ou de revenu d’existence n’est pas neuve car elle est défendue notamment par M. Yoland Bresson, qui est un économiste, diplômé de l’École Nationale de la Statistique et des Sciences Economiques, Agrégé de Droit et de Science Economique. Président de l’AIRE et co-fondateur du BIEN. L’AIRE est l’Association pour l’Instauration d’un Revenu d’Existence !
Et si cette idée de revenu d’existence devenait l’un des nouveaux chevaux de batailles de la Franc-Maçonnerie adogmatique et libérale ?
La Grande Loge Mixte Universelle a déjà depuis longtemps commencé à « plancher » sur cette question sociétale dans ses loges et également lors d’une une conférence en octobre 2011 (Voir ICI)
Extrait :
Vendredi soir à Nantes, invité du Mouvement citoyen nantais pour la diversité et l’égalité des chances, Guy Arcizet, Grand maître du Grand Orient de France de 2010 à 2012, s’est dit indigné qu’en France des jeunes de moins de 25 ans puissent être sans ressources.
Il a défendu l’idée d’un salaire pour les jeunes « qui pourrait être octroyé dès la naissance ». Pour le financer, il prône une refonte des aides sociales, « qui pèsent 500 milliards d’euros », sans toutefois toucher à la protection sociale de la santé et des retraites.
L’ancien dirigeant franc-maçon, connu pour ses engagements au centre-gauche s’est inquiété de la remise en cause des systèmes de solidarité, « y compris par ce gouvernement où nous pourtant beaucoup d’amis ». Il a invité à faire preuve de volonté et de courage pour entreprendre les réformes nécessaire « sans avoir peur de se heurter aux réactions corporatistes ».
L’échec de la République et de la laïcité
Il a également dressé le constat d’échec de la République et de la laïcité. Evoquant le devenir des relations entre la démocratie et la religion, il a insisté sur le fait que la République, en ne portant plus la solidarité, était la cause de la montée du communautarisme.
« Depuis le XIXe siècle, on a eu comme idée constante que la laïcité était la panacée. L’Etat essaye de colmater les brêches au coup par coup alors que l’on devrait avoir une véritable philosophie et la dire ».
Guy Arcizet craint que, faute d’une prise de conscience collective, la France ne finisse par connaître « une véritable explosion sociale ».
Source : Edition Presse Océan – Nantes