En janvier 2011, le Grand Orient de France demandait aux pouvoirs publics de faire appliquer la loi du 4 juillet 2001 et la circulaire de l’Education Nationale du 17 février 2003 qui rendent obligatoires l’information et l’éducation sur la sexualité dans les établissements scolaires. Il dénonçait, par ailleurs, l’accès inégalitaire à l’interruption volontaire de grossesse.
Un an plus tard, le Mouvement français du Planning Familial ne constate pas d’amélioration. Il alerte l’opinion publique sur une offensive sans précédent des courants de pensées traditionnalistes qui récusent une éducation à la sexualité sans jugement, interdisant aux jeunes la possibilité de s’approprier librement ces questions au sein de l’Ecole.
Le Grand Orient de France salue le rôle historique du Planning Familial et les actions fondamentales que le Mouvement français mène depuis sa création en faveur de la famille, notamment auprès des femmes et des jeunes en les informant sur les questions de contraceptions et de sexualité.
Le Grand Orient de France rappelle que la laïcité, pratique émancipatrice et égalitaire pour les citoyens de tous âges, doit demeurer le cadre pour délivrer des informations objectives dans les établissements publics.
Paris le 12 janvier 2012