Extrait :
Quelle est la raison d’être de la Grande loge traditionnelle et symbolique Opéra, dont vous êtes le premier des « frères » ?
« Nous poursuivons le but commun à tous les francs-maçons : c’est l’élévation spirituelle. Par le développement intellectuel, l’homme peut se transformer lui-même, s’améliorer. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si on retrouve nombre de francs-maçons ou anciens à la tête de la Croix-Rouge, de la lutte contre le cancer, de Médecins sans frontières… La franc-maçonnerie est une société initatique, nous échangeons sur des sujets sociétaux et philosophiques. Mais attention, nous ne sommes pas que des gens bien pendants. La GLTSO s’engage ainsi dans le débat sur la fin de vie, l’euthanasie.
D’ailleurs, la loi Leonetti de 2005 est le fruit à 70 % des travaux des maçons ! Nous venons d’organiser un colloque à Lille sur la bioéthique, avec des obédiences proches de nous, la Grande loge de France et la Grande loge féminine de France. » –
La franc-maçonnerie souffre toujours de clichés sur ses secrets ou prétendus tels. Commment combattez-vous ces fantasmes ?
« Nos membres viennent de tous bords, même si nous refusons de parler politique et religion. C’est vrai que souvent, les médias évoquent les « réseaux maçonniques ». C’est vrai que chaque « frère » porte une attention particulière envers un autre frère, mais cela relève du comportement habituel d’individus fréquentant tout milieu associatif. Par contre, nous combattons les sectes, l’affairisme, ceux qui utilisent la franc-maçonnerie à des fins clientélistes. »
Consulter l’intégralité de l’article « Ce Villeneuvois veille aux destinées de 5 000 francs-maçons de par le monde » de MARIE VANDEKERKHOVE