L’Editorial « La Charente Libre » a publié un article à cet effet en rappelant la présence maçonnique dans le département de la Charente et dans la ville de Cognac.
Extrait : Dans le langage maçonnique, l’expression utilisée est « l’allumage des feux ». En terme profane, c’est la naissance d’une nouvelle loge, ces ateliers où les francs-maçons se réunissent à l’abri des regards indiscrets.
Ce soir, la Grande Loge traditionnelle de France (GLTF), une obédience méconnue qui n’avait jamais posé ses jalons en Charente, s’installe à Cognac, dans un lieu tenu secret, pour consacrer « Le cep d’or ». Une loge composée de treize « frères » [c’est ainsi que les francs-maçons s’appellent les uns les autres, NDLR]. Tous dissidents de la sulfureuse Grande Loge nationale française (GLNF), cette obédience qui ces trois dernières années a affronté, au plan national, une crise sans précédent dans un climat de violence et de déballage. « J’en suis parti parce qu’à un moment le recrutement à tout va et les histoires de réseau teintées de fric m’ont écoeuré », résume un Cognaçais proche des milieux politiques qui préfère ne pas se dévoiler. Pas plus que ne souhaite s’afficher le responsable de la future loge locale de la GLTF. « Je suis chef d’entreprise. Vous donner mon nom pourrait porter préjudice à ma famille et à ma société ». Le mystère, le sentiment (vrai ou fantasmé ?) d’un risque à révéler son appartenance, voilà ce qui continue de caractériser la franc-maçonnerie. À Cognac comme ailleurs.
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