Jean-Pierre Servel a adressé un courrier au Souverain Grand Comité qui doit se réunir le jeudi 6 septembre 2012 dans lequel il réaffirme sa candidature à la Grande Maîtrise « dans ces circonstances si difficiles ».
Cette confirmation intervient après le retrait de la candidature de Serge Toffaloni à son profit (Cf.GLNF : Serge Toffaloni retire sa candidature et soutien Jean-Pierre Servel)
Très Respectables Frères, Respectables Frères, Bien Aimés Frères,
La date du 6 septembre marquera certainement l’histoire de la GLNF et vous êtes conviés à participer à cette étape primordiale. Je vous écris aujourd’hui pour vous exhorter à venir nombreux et à voter selon votre coeur. C’est un grand honneur pour nous, membres du Souverain Grand Comité, de porter dans cette circonstance particulière, les espoirs de tous nos Frères.
Après les dernières péripéties et manœuvres heureusement déjouées par le Tribunal, il vous est enfin possible de donner à notre obédience la chance de retrouver dignité et mesure dans le cadre d’un fonctionnement normal. De votre vote dépendra la possibilité de retrouver l’harmonie nécessaire à nos travaux.
Depuis la fondation d’uni2r autour de ma candidature, depuis plus d’un an maintenant, les Frères de plus en plus nombreux qui nous ont rejoints et moi-même nous efforçons à la mesure, au réalisme et tentons de faire entendre la voie toute simple de la Fraternité. Le moment est venu de lui donner raison et, autour d’un nouveau Grand Maître, de venir renforcer une équipe ouverte et soudée pour jeter les bases de la régénération de la GLNF. Tout en se montrant ferme sur les fondamentaux de notre Ordre, cette équipe se devra d’être éloignée de tout esprit partisan ou sectaire.
Ces dernières semaines, j’ai eu de très nombreux contacts téléphoniques avec nombre d’entre vous et de nombreuses rencontres. Je comprends vos inquiétudes et je les partage. Le chantier est vaste et nous aurons besoin du concours de tous pour le mettre en œuvre : réforme constitutionnelle, retour au travail et à l’harmonie, restauration des relations internationales aujourd’hui détériorées, refonte de nos rapports avec les juridictions amies, bonheur de se retrouver enfin.
J’ose vous proposer ma candidature dans ces circonstances si difficiles, parce que j’ai ressenti fortement et plus encore en cette période de rentrée, votre attachement profond à notre maison. J’ai confiance dans la capacité que nous avons tous ensemble de reconstruire notre Temple détruit.
Je compte sur vous mes Bien Aimés Frères et vous pouvez compter sur moi et toute l’énergie que je mettrai à me consacrer à la tâche difficile, mais noble et enthousiasmante, qui nous attend.
Recevez, mes Bien Aimés Frères, l’assurance de ma fraternelle affection.
Jean-Pierre Servel