Henri caillavet est mort dans la nuit du 26 au 27 février dans sa maison de Bourisp, dans les Hautes-Pyrénées.
Plus connu du public par ses mandats électoraux de député, euro-député, sénateur, secrétaire d’état et ministre, Henri Caillavet fut “un législateur hors du commun” préparant nombre de textes sur les dons d’organes, l’insémination artificielle, l’euthanasie, l’avortement, le divorce par consentement mutuel, l’internement psychiatrique… Il fut aussi l’auteur de propositions de loi sur l’homosexualité et le transsexualisme.
Homme de la IVème et de la Vème République, il a toujours su mettre en avant avec courage ses convictions humanistes. D’une profonde rigueur intellectuelle, avocat philosophe liant libre-pensée et bonheur de l’homme, il fut président fondateur de l’Association du droit de mourir dans la dignité (ADMD). Il a toujours œuvré au travers de ses nombreux projets de lois, et par ses actions, pour le respect de la dignité humaine.
Franc-maçon depuis 1935, il a su conjuguer engagement et vie publique. Avec lui, la Franc-maçonnerie perd un Frère d’exception, mais au-delà, c’est la France qui perd un homme de valeur.