Introduite dans notre droit français pour les journalistes en 1935, la clause de conscience permet aujourd’hui dans le milieu médical, pour un praticien, de refuser d’exercer un acte dans des situations particulières.
Depuis quelques temps la clause de conscience est trop souvent invoquée et mal à propos. Elle est d’ailleurs confondue avec la liberté de conscience voire l’objection de conscience.
Ce recours de plus en plus systématique à ce qui ne doit être qu’exception conduit à des dérives et dénature le sens même de cette disposition.
La clause de conscience est-elle devenue un outil dévoyé ? le moyen d’échapper à la loi commune ?la possibilité de refuser le principe de laïcité ? la volonté de faire entrer la sphère privée dans la sphère publique ? C’est à ces questions que nous tenterons de répondre en présence de Catherine JEANNIN-NALTET Grande Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France
Lieu : 4 Cité du couvent – 75011 PARIS – Métro Charonne