Sophie Coignard remet le « couvert » dans un article du « Point » concernant les relations maçonniques au sein de l’État français… Elle aborde cette fois le « cas » de François Pérol, major de l’Ena, inspecteur des finances, secrétaire général adjoint de l’Élysée.
Encore une suite de « un État dans l’État »….
Extrait :
Plusieurs de ses copains de l’Inspection l’avaient prévenu : il allait mettre les pieds dans une réserve de francs-maçons. Et ces réseaux allaient lui compliquer la tâche dans des proportions qu’il sous-estimait. Les Banques populaires, mais surtout les Caisses d’épargne, que l’État tentait sans succès de fusionner, appartiennent en effet à l’univers mutualiste, fait de sociétaires, de caisses régionales dont les responsables se font élire à l’applaudimètre fraternel.
Malgré les mises en garde amicales contre la mission impossible qui l’attendait, François Pérol, major de l’Ena, inspecteur des finances, secrétaire général adjoint de l’Élysée, a choisi de franchir l’obstacle en février 2009. L’actualité a surtout retenu le conflit d’intérêts qui en a résulté : après avoir, comme banquier chez Rothschild, oeuvré à la création de Natixis, filiale commune des Banques populaires et des Caisses d’épargne, puis piloté, depuis l’Élysée, la fusion entre les deux soeurs ennemies, il prenait la tête d’un ensemble qu’il avait contribué à dessiner.
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