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Franc-Maçonnerie Magazine N°5

Le dernier numéro de Franc-Maçonnerie Magazine vient de paraître avec un dossier consacré aux « Francs-Maçons dans l’Histoire« 

Au sommaire :

George Washington : un président américain franc-maçon

Montesquieu et le Baron de Gascq : une amitié entre deux maçons bordelais

Voltaire, un maçon sans tablier ?

Pierre DAC, le rire comme arme de vie

Salon du livre

Pascal Vigneron : la maîtrise de l’art en partage


Les francs-maçons dans l’Histoire : Mozart


Compositeur hors normes, Wolfgang Amadeus Mozart n’aura de cesse de subjuguer ses contemporains par son talent et le foisonnement de ses œuvres. Homme de génie, il incarne son siècle dans sa dimension la plus humaniste et philosophique, au confluent d’influences diverses.

Wolfgang Amadeus Mozart, de son vrai nom Johann Chrysos-Tomus Wolfgang Gottlieb, nait en 1756 à Salzburg, en Autriche. Enfant prodige, virtuose du violon et du piano, Mozart va tout d’abord révéler son talent dans la Vienne impériale. Plus tard, Joseph Haydn dira de celui qui deviendra son modèle et son maître : « En honnête homme et devant Dieu, Wolfgang est le plus grand compositeur que je connaisse ». Fréquentant très jeune les Salons où intellectuels et artistes se le disputent, c’est aussi très tôt que Mozart entre en contact avec la franc-maçonnerie. Une question se pose alors d’emblée pour l’observateur curieux. Quelle influence aura la franc-maçonnerie sur ce compositeur si exceptionnellement doué ?

Un univers maçonnique

Il est indéniable que dès l’enfance, dans des circonstances souvent liées à la maladie, Mozart aura dans son entourage proche des francs-maçons. Ainsi à 11 ans, en 1767 il contracte la variole, maladie redoutable dont les conséquences sont souvent tragiques. Le docteur Wolff, franc-maçon connu, le soigne et le guérit. En ces temps les loges de Vienne n’ont rien de secret, malgré l’hostilité affichée de Marie-Thérèse d’Autriche contre l’institution. La teneur des travaux effectués en tenue est régulièrement publiée dans les journaux. Mozart remercie son sauveur en composant un enjoué An die Freunde  (A la joie). Une année plus tard, il rencontre le docteur Messmer, autre franc-maçon influant, qui lui fournira une source d’inspiration pour son célébrissime opéra Cosi fan tutte. L’itinéraire maçonnique apparait de plus en plus lisible, mais pour autant faut-il affirmer qu’à un âge encore de grande immaturité, malgré un génie musical précoce, Mozart soit déjà imprégné des idées et pensées véhiculées par la franc-maçonnerie ? Rien n’est moins sûr. A 16 ans entre deux voyages en Italie Mozart écrit O heiliges Band, sur un texte de Lenz. Ces lignes n’avaient jusqu’alors été publiées que dans un recueil strictement réservé aux seuls maçons. En 1773, c’est un franc-maçon de grande notoriété, Von Gebler, qui commande à l’adolescent deux chœurs et cinq entractes : Thamos roi d’Egypte.

L’intégralité de cet article est disponible dans le n°5 de Franc-maçonnerie magazine, en vente chez votre marchand de journaux.


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A.S.: