Etretat, ancien petit port de pêche situé en Seine Maritime, est connu pour ses impressionnantes falaises de craie et ses romanciers de renom tels Flaubert, Maupassant ou, plus récemment, un certain Maurice Leblanc, créateur des célèbres aventures d’Arsène Lupin. Et si derrière cette bucolique « carte postale » qui réunit déjà le monde de la culture et du patrimoine, ne se cachaient, certains secrets beaucoup plus importants, d’ordre politique et étatique « Etr-ETAT » qui remonteraient bien plus en amont dans l’histoire des Rois de France, à savoir à François 1er ?

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Deux demeures philosophales – Etretat initiatique 1/2

Stéphan Levacher nous emmène dans ces deux volets (1 et 2) à la découverte de cette dimension peu connue de cette « calme et charmante petite ville balnéaire ». Ce premier volet consiste en une lecture symbolique de deux façades de deux demeures philosophales. Clin d’œil explicite au célèbre et énigmatique Fulcanelli.

Un bord de mer initiatique.

Stéphan Levacher nous emmène tout d’abord vers un petit manoir, situé en pleine ville, rue Notre Dame. Cette demeure à pans de bois appartenait au sculpteur animalier Charles Artus (1897- 1978). Construite vers les années 1930, l’intérieur du lieu est configuré et ornementé comme un temple maçonnique… Maurice Leblanc (1864-1941), accompagné d’Arsène Lupin s’y sont sans doute rendus, en catimini, « habillés de noir et de blanc » ?

La langue hermétique, parfois de travers, vise à délier les secrets, et extraire l’homme des « doxa pétrifiantes ».

La seconde demeure philosophale est un manoir plus connu, le Manoir de la Salamandre. Comme le précédent, il propose un dispositif cohérent de symboles. Sa particularité est d’être une copie approximative du célèbre Manoir de la salamandre de Lisieux détruit en 1944 lors des bombardements Alliés.

Cet ancien manoir, qui datait du XVIème siècle, a fait l’objet d’une herméneutique détaillée et fondamentale dans le premier tome des Demeures philosophales de Fulcanelli. La copie d’Etretat (1912) a été bâtie trente ans avant la destruction de son modèle de Lisieux (1944)…

Comment expliquer le fait d’avoir créé une copie de ce manoir si ce n’est que certains avaient anticipé se destruction ? De même concernant le Fort du Chevalier de Fréfossé, fort édifié dans sa première version sous François 1er : comment expliquer sa destruction en 1911, juste après la publication de « L’Aiguille creuse » de Maurice Leblanc. Etranges concordances, non ?