C’est peut-être à partir du couple emblématique constitué par Roméo et Juliette que l’on doit se demander quels sont les fondements émotionnels, psychologiques, sociologiques, anthropologiques et autres, qui constituent le socle de ce qu’est l’Amour. Il s’agit bien d’un problème philosophique.
Du reste Platon et Aristote s’en sont emparés dès la naissance de la pensée philosophique en Grèce.
Pour Platon l’amour est la conséquence d’un manque et du désir qui en résulte (Cf les dialogues du Banquet). L’amour, réminiscence (?) ne peut viser que le Bien et le Beau.
Pour Aristote, comme pour Spinoza ensuite, l’amour, au contraire, est joie vivante, complète, traduisant la réalisation d’une puissance de désir.
Le Christianisme ensuite fera apparaître l’amour comme “Caritas“, charité qui ne trouve son origine et sa fin qu’en Dieu.
À travers les notions grecques de “storge“, d’“éros“, de “philia“ ou d’“agape“, demandons-nous quelle peut-être de nos jours une :
Philosophie de l’Amour
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Perrine SIMON-NAHUM, Docteur en Histoire, est spécialiste de philosophie française contemporaine.
Directrice de recherches au CNRS, Centre d’approches historiques du monde contemporain (EHESS), elle est actuellement Professeure attachée au département de philosophie de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm.
Elle continue également à enseigner à Sciences-Po Paris.
Perrine SIMON-NAHUM est aussi directrice de collection aux Éditions Odile Jacob.
Elle est l’auteur de nombreuses publications parmi lesquelles :
- La Cité investie Éditions du Cerf, 1992
- André Malraux, l’engagement politique Armand Colin, 2010
- Les déraisons modernes Éditions de l’Observatoire, 2021
- Sagesse du politique, Le devenir des démocraties Éditions de l’Observatoire, 2023