François Padovani, Grand Maître de la Grande Loge Mixte de France (GLMF) était en visite sur sa terre natale, en Corse.
Il a été interviewé par le quotidien « Corse Matin » : à noter cette belle réflexion : la franc-maçonnerie pas d’une école de pensée mais d’une école à penser par soi-même avec l’aide des frères et soeurs qui la composent !
Extrait :
Un extraordinaire concentré de passion, d’engagements humanistes, et de sens de l’initiative.
Avec une inépuisable énergie, François Padovani, Grand Maître de la Grande loge mixte de France -GLMF– , originaire de Bigorno et de Castineta en Haute -Corse, multiplie les discours et les actions sur le terrain. Ses origines insulaires ne mettent jamais les termes abordés en tension. « La Maçonnerie est identique.
Que l’on soit en Corse ou ailleurs. Il y a peut-être une intensité supplémentaire ici.
La fraternité, le respect des règles sont très marqués dans l’île ». La possibilité de revenir sur la terre natale avec ses « décors de Grand- Maître » ne laisse pas indifférent. « C’est un bonheur, une fierté, parce qu’il s’agit de mes racines, de ma vie. La moitié de ma famille réside dans la région de Bastia. Ma mère Tomasina, y passe six mois de l’année », confie-t-il.
Mais qu’il soit dans le pays natal ou ailleurs, François Padovani vise à « démystifier la franc-maçonnerie et à montrer qu’elle est accessible », résumet- il. Il sait très bien sur quel ton engager la conversation. « J’ai rédigé une planche, ‘être franc-maçon’ au XXIeme siècle. J’explique notre parcours en mots très simples, très clairs. J’ai insiste aussi, sur l’évolution de la franc-maçonnerie et sur la vision de l’existence qui s’y rattache. »
Montrer qui nous sommes
La rencontre avec le grand public s’effectue sur le mode de la conférence, aussi bien « dans le cadre profane d’une salle des fêtes qu’au sein du temple maçonnique ». Dans cet espace feutré, François Padovani trouve ses mots et son rythme à la faveur d’une tenue blanche ouverte, c’est-dire où les non -initiés sont admis On s’ouvre vers le monde mais de façon mesurée.
Et cela suppose une construction spécifique, en d’autres termes, « un rituel qui donne l’envie d’aller plus loin sans rien dévoiler », reprend-t-il. Au passage, le Grand -Maître de la GLMF assure être pris dans une logique de la nécessité. Il faut une disponibilité au dialogue, un rapport fondamental de confiance. Le danger c’est le retrait, la tentation du cercle restreint, selon lui.
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