L’éditorial « La dépêche » s’est entretenu avec Alain-Noël Dubart, Grand Maître de la Grande Loge de France. Ce dernier qui était présent hier au soir pour le vernissage de l’exposition « De l’idéal au réel, l’architecture maçonnique du XVIIIe siècle à nos jours » a tenté de démystifier la franc-maçonnerie…

Extrait :

Alain-Noël Dubart, Grand Maître de l’obédience maçonnique la Grande loge de France (GLDF) est aujourd’hui et demain dans le Lot. Ce soir à 18 h 30, il participera au vernissage de l’exposition « De l’idéal au réel, l’architecture maçonnique du XVIIIe siècle à nos jours » (lire encadré). Puis il donnera une conférence publique, ce soir à 20 h 30, à l’espace Bessières de Cahors. Et demain, il participera aux travaux de la journée des maîtres du sud-ouest de la GLDF, qui se déroule chaque année depuis huit ans à Grézels. Interview.

Pourquoi la conférence publique de ce soir ?

Pour démythifier la franc-maçonnerie en général et la GLDF en particulier. Des clichés alimentent une confusion sur des liens entre obédiences maçonniques et pouvoir politique ou des relations d’affaire, des conflits avec les religions. Il convient d’éclaircir tout cela en indiquant que la franc-maçonnerie – dont la GLDF- est fondée sur des principes traditionnels depuis 300 ans : pas de débat en loge sur la politique, pas de débat en loge sur la religion.

L’image de la franc-maçonnerie change-t-elle ?

Je ne suis pas sûr qu’elle soit encore bien comprise. Elle a souffert de certaines pratiques dans certaines obédiences. Et des reportages montrant des cérémonies d’initiation relèvent plus du voyeurisme car il est difficile de la comprendre lorsque l’on n’est pas initié.

L’exposition du musée permet -elle de la comprendre ?

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