Le nouveau livre de Solange Sudarskis : Eléments de tracés avec règle et compas : la concordance maçonnique.
Elle propose maintenant un nouvel indispensable de l’instruction en loge : la réalisation concrête des tracés des constructeurs en perspective spirituelle.
Cet ouvrage exceptionnel est en souscription auprès des Editions La Hutte !
Retrouvez également une interview que Solange a aimablement accepté !
Vous pouvez retrouver plus de détails en cliquant ici ou sur le projet de couverture ci-contre, mais surtout ici avec le portail sécurisé de souscription chez Ulule.
En souscrivant dès maintenant, avant le 28 février, payez votre livre 21 euros au lieu de 26 à parution.
TABLE DES MATIERES :
Vous avez dit géométrie ?
- La proportion analogique
- Le compas
- La règle
- Le tracé régulateur
- La corde à nœuds
Les formes ont-elles un symbolisme universel ?
- La droite horizontale
- La droite verticale
- La diagonale
- La demi-sphère ou demi-cercle : matrice
- Le demi-carré ou carré
- Le cercle
Préliminaires géométriques
- Le tracé de la médiatrice d’un segment
- Trouver la bissectrice d’un angle
Comment tracer le zéro (0) ?
- Sa forme a-t-elle toujours été celle d’un cercle ?
Que trace le Un (1) ?
- Le nombre Un
- Trouver le centre d’un cercle
Que trace le deux (2) ?
- Le nombre deux
- Le dualisme
- La Vesica Piscis
- Tracer le diamètre qui divise en deux le cercle
Que trace le trois (3) ?
- Le nombre 3
- La dualité
- Le triangle
- Tracer le triangle équilatéral inscrit dans le cercle
- Tracer le cercle inscrit dans le triangle équilatéral
Que représente le quatre (4) ?
- Le nombre quatre
- Le carré circonscrit au cercle
- La diagonale du carré
- La quadrature du cercle
- La quadrature du périmètre du cercle avec un quadrilatère
- La quadrature de la surface du cercle à partir du carré
- La quadrature du périmètre du cercle et l’équerre égyptienne du vénérable
- La quadrature de la surface du carré à partir du cercle et de l’étoile hexagonale
Que trace le cinq (5) ?
- Le nombre Cinq
- Le pentagramme ou étoile à 5 branches
- Le pentacle
- Tracer un pentagone dans un cercle
- Méthode de Dürer : tracé du pentagone à partir d’un segment
- Tracé du pentagramme
- Tracé simplifié du pentagramme à partir d’un segment de dimension 8
- Pour se souvenir du tracé du pentagramme avec la marche du compagnon
Comment approcher le nombre d’or ?
- D’où vient ce nombre d’or ?
- Quelle est la valeur de ce rapport ?
- La suite de Fibonacci
- Le carré long
- Pour trouver la dimension de Phi sur un segment
- Tracé du rectangle d’or
- Tracé de la spirale dans le rectangle d’or
- Pour se souvenir du tracé de la spirale d’or avec le pas à vis
- Valeur approchée du Nombre d’or
Que trace le six (6) ?
- Le nombre 6
- L’hexagone
- Tracé de l’hexagone
- Tracé de l’étoile à 6 branches
Que tracele sept (7) ?
- Le nombre sept
- Tracé de l’heptagramme (approché)
Que trace le neuf (9) ?
- Le nombre neuf
- L’ennéade ou triple Ternaire
- L’ennéagone
- Tracer l’ennéagone
- Tracer de l’étoile à 9 branches
Que trace le onze (11) ?
- Tracé de l’hendécagone
Comment tracer les doubles ?
- L’octogone, le décagone, le dodécagone
Comment opérer la trisection d’un segment ?
Comment partager un segment en N parties égales ?
Comment trouver le fameux angle à 1 degré ?
Les pas mystérieux seraient-ilsun savoir de géomètre ?
Annexes
- Imaginalisations
- Ce qui unit la droite et le cercle
- Le tracé régulateur médiéval
Jean Solis éditeur auteur, espace Facebook :
Editions de La Hutte, page Facebook :
Editions de La Hutte, site catalogue et vente :
Interview de Solange Sudarskis
Q: Alain Subrebost : Peux-tu nous résumer ton parcours initiatique et philosophique en tant que maçon et la manière dont la franc-maçonnerie t’a aidée ?
R: Solange Sudarskis: Malgré un désir inexpliqué depuis l’enfance de vouloir devenir franc-maçon, on m’a permis d’entrer, par hasard, il y a 38 ans en Franc-maçonnerie au Droit Humain. Essentiellement, j’ai appris que les épreuves spéculatives des rituels auxquelles nous nous soumettons, que nous traversons si aisément avec succès, sont, cependant, des indications de l’exigence de la vie elle-même et de la nécessaire confrontation de notre capacité à les surmonter si nous voulons témoigner au dehors d’une façon d’être conforme à ce que nous éprouvons dans les temples. Cette sagesse, je peux dire cette force, m’a donné le courage et l’espérance de traverser, avec une sérénité que sinon je n’aurais pas eue, les difficultés que toute vie implique dans son écoulement.
Q : Peux-tu nous parler de ta conception de la franc-maçonnerie ?
R : La Maçonnerie est un centre de l’union polymorphe qui rassemble ce qui est épars sur au moins trois plans :
- Espace d’évolution solitaire par le travail et la recherche qui ouvre des voies de la connaissance : la franc-maçonnerie, par les influences subies à caractère chevaleresque, hermétique, alchimique, compagnonnique, kabbalistique a conservé et rassemblé différents traditions et ésotérismes, c’est ce trésor qu’elle nous offre.
- Espace de méditation, de réflexion, d’introspection, d’engagement, la Franc-maçonnerie m’a permis de me renouer avec moi-même, une façon de dire que j’ai rassemblé mes éparpillements d’êtres pour les réconcilier dans une cohérence solide que je sens en moi parce qu’il me semble mieux me connaître en soi et à mes limites, une façon de s’accepter tel que l’on est. Et en vieillissant, cette sérénité est un réconfort inestimable.
- Espace de rencontre : on y apprend à vivre pendant longtemps avec les autres, s’obliger à prendre la posture de la fraternité, de la solidarité et de la tolérance, ce qui à terme devient une vraie nature et, ancré au plus profond de nous, suscite un élan sincère, affectueux et respectueux pour l’autre, tout autre, que l’on rencontre dans le temple ou surtout à l’extérieur.
Q : Pourquoi écrire des ouvrages maçonniques ? N’est-ce pas une prétention narcissique ?
R : On commence par faire des planches, par participer à des travaux collectifs. Pour cela, j’ai fait des recherches (bien modestes au regard de ce qui fut déjà fait par des générations de francs-maçons) mais j’ai eu envie de partager, au-delà de ma loge, le bonheur que j’ai eu de me sentir m’élargir, le plaisir à mettre en forme une pensée exaltée par ce que j’ai trouvé. J’ai reçu, je me devais de donner. C’est mon éditeur, qui en m’acceptant, a valorisé mes travaux, c’est lui qui a pris ce risque, il n’y a là rien de narcissique, il y a là une façon de s’inscrire dans une tradition vivante, celle de la transmission avec l’embellie que l’on peut apporter par une approche personnelle, une réinterprétation des savoirs universels. Le lecteur et ses critiques (tout autant positives que négatives) s’approprie ce que j’offre dans un mouvement de donner-recevoir comme dans la chaîne d’union. A son tour de continuer la transmission.
Q: Ne penses-tu pas que tout a été déjà dit sur le thème que tu abordes dans ton livre « Que signifie tailler sa pierre ? »
R : Tout a déjà été dit et tout reste à dire ! J’ai juste voulu réfléchir sur ce thème en centrant, cependant, la logique de cette métaphore (essentielle dans les rites de constructeurs) sur la notion de vide à opérer tout au long des transformations des formes de la pierre que nous proposent les rituels. Cela n’a rien de nouveau, j’en conviens, c’est juste mon cheminement au cours duquel j’ai ramassé les bouquets de mes pensées avec ceux d’autres auteurs ; ma façon d’en présenter la synthèse peut être un accès plus aisé pour celui qui partage cette interrogation.
Q: Que t’as apporté ton dernier livre sur les tracés ? Qu’as-tu voulu transmettre ?
R : Lorsque j’ai occupé l’office de premier surveillant, j’avais pensé utile, au titre de la formation sur le G de l’étoile, de développer avec les compagnons quelques aspects de la Géométrie. La plupart étaient effrayés à l’idée des « mathématiques », souvenirs douloureux de leur scolarité. Or, j’en ai un goût presque gourmand et j’ai cherché à leur faire aimer, parce amusant, ces procédés de l’esprit qui tracent les nombres et expriment un type de rapport au réel. Avec feuilles blanches (nous avons triché en prenant du papier quadrillé), un compas, une règle, un crayon et surtout une gomme nous avons passé des moments de grand plaisir à cheminer point par point, trait par trait, dans une facilité qui les étonnait, pour faire apparaitre l’harmonie des formes, harmonie qui nous pénètre, j’ose le dire par vibration, et nous procure la joie devant la beauté du monde.
Comme on me demande encore souvent de renouveler, pour la formation des compagnons, cette approche, j’ai pensé mettre à leur disposition, ainsi qu’aux premiers surveillants, ma façon d’aborder ces éléments de géométrie.
Je dois dire que tracer les premiers nombres est pour moi comme une chorégraphie, une gestuelle de grâce, non seulement de la main avec les outils (compas, règle et crayon), mais aussi en soi où l’esprit se met à danser : par exemple, trois pas glissés, un de côté, revenir par un saut, prolonger l’esquisse du mouvement, voilà une autre façon de comprendre à la fois le pas du compagnon et les mesures pour tracer le pentagramme.
Je puis dire que les tracés sont la mise en scène des relations du 1 et du 2, de l’unité qui se donne à voir dans sa division, sa multiplication, son mystère de beauté. C’est très simple, très facile au départ. Après bien sûr, il y a l’architecture, mais c’est autre chose !