Édouard Philippe « fasciné » par le sacré : cette facette plus méconnue
un article de GALA par Anastasia Wolfstirn du 28 novembre 2021 à 07h31
De sa relation fusionnelle avec sa compagne, en passant par ses premiers pas en politique… L’ouvrage de Bérangère Bonte, Le Sioux (L’Archipel), offre une plongée profonde dans l’intimité d’Édouard Philippe. Mais au-delà des découvertes sur la vie amoureuse et professionnelle de l’ancien Premier ministre, le livre paru en octobre dernier a également révélé une facette plus originale de l’homme politique : son attrait pour le sacré. “À dix ans, j’avais déjà une forme de fascination pour le sacré. Ça peut paraître étrange, mais j’avais compris qu’il y avait quelque chose qui relevait de l’éternité et de l’absolu”, a ainsi avoué Édouard Philippe.
Bien que l’oncle du chef du parti Horizons était moine, c’est en autodidacte que le petit Édouard Philippe a forgé sa passion pour le domaine du religieux. En témoigne sa volonté de se faire baptiser à l’âge de dix ans, mais aussi son amour pour les lieux de culte. Bien qu’ayant déclaré aujourd’hui “ne pas croire en Dieu”, le maire du Havre n’en est pas moins demeuré hypnotisé par les lieux de prières : “Je fais des détours pour aller voir des églises. Les deux endroits au monde où j’ai le plus de sérénité sont la chapelle Palatine à Palerme et le Mont-Saint-Michel, des endroits très religieux qui me transportent.”
Un père franc-maçon
Si Édouard Philippe s’est avoué très proche de son père désormais disparu, ce n’est pas la passion pour le sacré qui a relié les deux hommes. En effet, dans l’ouvrage de Bérengère Bonte, l’homme politique a fait comprendre que son géniteur n’aimait pas “les bigots” tout en ne cherchant pas à cacher l’appartenance de ce dernier à la franc-maçonnerie : “Ce n’est pas un secret.”
Article écrit en collaboration avec 6Medias