Avez-vous déjà pris le temps de réfléchir à la signification d’une simple expression comme « dûment ouvert sur le Centre » ? Pour nous, francs-maçons, ce concept touche au cœur même de leur métier.
Lorsqu’une loge maçonnique est « dûment ouverte sur le Centre », c’est une déclaration selon laquelle, en tant que maçons, nous sommes pleinement alignés sur les principes fondamentaux de l’Artisanat, prêts à nous engager dans les vérités profondes et la sagesse intemporelle que la franc-maçonnerie a à offrir.
Mais qu’est-ce que ce « Centre » dont on parle avec tant de respect ? Ce n’est pas seulement un point physique dans la salle de la loge, mais un symbole puissant qui représente un état d’équilibre parfait, d’harmonie et de rectitude morale. Être « au Centre », c’est incarner les idéaux les plus élevés de l’Artisanat dans tous les aspects de sa vie.
Ne nous efforçons-nous pas tous, en tant qu’êtres humains, de vivre notre vie « au Centre », guidés par nos principes et nos valeurs les plus élevés ? Ce n’est pas toujours facile, car le monde a tendance à nous faire dévier du cap, en nous tentant avec des raccourcis et des réponses faciles.
Imaginez un ancien tailleur de pierre travaillant à la construction du temple du roi Salomon. Lorsqu’il travaille avec ses outils, il ne se concentre pas seulement sur la tâche physique à accomplir, mais tourne également ses pensées vers l’intérieur, contemplant les significations plus profondes de son métier et s’efforçant de s’aligner sur les principes divins qui guident son travail.
Être « dûment ouvert sur le Centre » signifie aborder son travail avec un sentiment de respect et de détermination, en restant fidèle aux enseignements de son métier, même face à des défis ou à des tentations qui pourraient nous égarer.
Considérez notre ancien frère travaillant sur le temple. Lorsqu’il s’est retrouvé aux prises avec un morceau de pierre particulièrement difficile, il s’est rappelé des enseignements de son métier et s’est centré, alignant ses intentions sur les principes les plus élevés de la franc-maçonnerie. Ce faisant, la pierre semblait céder à son contact, presque comme si elle reconnaissait la sincérité et l’intégrité de ses efforts.
En nous alignant sur nos principes et valeurs les plus élevés, en abordant notre travail et notre vie avec un sens du but et de l’intégrité, nous puisons dans une source de force et de sagesse qui va au-delà de nos capacités individuelles. Nous faisons partie de quelque chose de plus grand que nous-mêmes, d’une tradition intemporelle d’artisanat, de philosophie et de spiritualité.
Vivre une vie « au Centre » n’est pas toujours facile. Cela demande de la discipline, du courage et une volonté de faire face aux défis et aux revers avec résilience et détermination. Cela signifie être fidèle à nous-mêmes et à nos valeurs, même lorsque c’est difficile ou impopulaire.
Mais les récompenses de vivre une vie « au Centre » sont incommensurables. C’est une vie pleine de sens, de sens et d’épanouissement, une vie riche à la fois en croissance personnelle et en impact positif sur le monde qui nous entoure. Nous faisons partie d’une fière tradition d’artisans, de philosophes et de chercheurs spirituels qui ont cherché à construire un monde meilleur, une pierre à la fois.
Alors efforçons-nous tous d’être « dûment ouverts sur le Centre », dans nos loges, dans nos communautés et dans nos vies. Soyons les bâtisseurs de ponts, les guérisseurs des blessures et les champions de la compassion et de la compréhension. Et n’oublions jamais les vérités profondes et la sagesse intemporelle que notre métier ancien a à offrir.
En vivant notre vie « au Centre », nous avons la possibilité de créer quelque chose qui perdurera longtemps après notre départ, un héritage de service, de compassion et de changement positif qui inspirera d’autres à suivre nos traces.
C’est certes un objectif ambitieux, mais il est à la portée de chacun d’entre nous. En restant fidèles au « Centre », en abordant notre vie et notre travail avec intégrité, empathie et sens du but, nous pouvons puiser dans une source de force et de sagesse qui perdure depuis des siècles.
Alors efforçons-nous tous d’être « dûment ouverts sur le Centre » et de laisser un héritage qui perdurera longtemps après notre départ. N’est-ce pas là le but ultime de la franc-maçonnerie, et de toute véritable tradition philosophique ou spirituelle ?