Communiqué de la Fédération Française de l’Ordre Maçonnique Mixte et International LE DROIT HUMAIN sur la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes du 25 novembre 2013
Dans le monde, une femme est excisée toutes les 15 secondes, un million et demi de femmes sont victimes de trafic sexuel, 5000 femmes sont assassinées au nom d’un « code de l’honneur » et des millions de femmes sont victimes de viols dans la sphère privée et à l’occasion des conflits armés.
Derrière ces chiffres il y a des femmes victimes de la barbarie, il y a une dignité humaine niée.
En France, cette année, une femme est morte sous les coups de son compagnon tous les deux jours et demi et 77 000 femmes ont été violées. Alors que l’on se félicite de la diminution des violences routières grâce à la mise en œuvre d’une politique volontariste, on constate cette année encore une augmentation des violences faites aux femmes : la loi du 9 novembre 2010 et les plans de lutte successifs contre les violences conjugales et les viols apportent une protection et des aides aux victimes, mais ne combattent pas les causes de ces violences.
A l’occasion de la Journée Internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes, les Francs-Maçons de l’Ordre Mixte et International LE DROIT HUMAIN tiennent à réaffirmer l’égalité de l’homme et de la femme et le respect absolu dû à tout être humain.
Ils souhaitent que cette journée donne l’élan à une prise de conscience internationale des violences tant physiques que psychologiques exercées à l’encontre des femmes.
Ils souhaitent que les responsables politiques de tous les pays fassent appliquer les dispositions de la déclaration de l’ONU du 23 février 1994 pour que les femmes puissent, sur toute la terre, jouir de leur liberté et du droit à disposer de leur corps et de leur vie.
Ils souhaitent qu’en France les plans de lutte contre ces violences prennent en compte le phénomène dans son ampleur en intégrant dans leur dispositif des mesures de prévention exprimant la réelle volonté d’éliminer les violences faites aux femmes.
Le Bureau du Conseil National