Communiqué du Bureau du Conseil National de la Fédération française du DROIT HUMAIN du 7 septembre 2015 :

Nous, membres du Bureau du Conseil National de la Fédération française du DROIT HUMAIN, sommes profondément indignés par le sort dramatique et injuste que subissent des centaines de milliers d’hommes, femmes et enfants qui fuient la guerre et la barbarie. Plus de 2600 personnes sont mortes noyées en Méditerranée depuis le mois de janvier 2015.

Particulièrement inquiets du destin des hommes, des femmes et des enfants menacés de violences dans leur parcours pour échapper à la mort, nous demandons instamment que tous les efforts soient faits pour assurer aide et protection par des moyens spécifiques et renforcés. Gouvernements et citoyens doivent prendre leurs responsabilités

Les mineurs doivent bénéficier d’une attention et d’une prise en charge spécifiques ainsi que d’une protection particulière et non-discriminatoire, comme le stipule la Convention des Nations Unies de 1989 relative aux droits des enfants, notamment dans ses premiers articles : hébergement, alimentation, santé, regroupement familial.

Nous demandons que soient mises en place des conditions de voyage et d’accueil dignes et respectueuses, conformes aux Droits de l’Homme, de la Femme et de l’Enfant.

Loin des polémiques sur les quotas ou les statuts des migrants-réfugiés-exilés, nous souhaitons ardemment que toutes les actions de solidarité, d’aide et de soutien se développent et soient encouragées à tous les niveaux, en France et ailleurs.

Nous rappelons que les francs-maçons de la Fédération française de l’Ordre Maçonnique Mixte International Le DROIT HUMAIN sont attachés à leurs idéaux de justice sociale, de solidarité, de fraternité et de paix entre les peuples.