La tribune de Jean-Pierre Bardini publiée par GADLU.INFO le 25 août, au sujet de mon article « Des francs-maçons du Grand Orient agressent le CRIF », manque profondément d’honnêteté et surtout d’objectivité.
Bardini conteste le surtitre « ANTISEMITISME ».
Il est pourtant doublement justifié.
1. Parce que le projet de vœu du GODF accuse ni plus ni moins le CRIF de favoriser « une montée de l’antisémitisme », ce qui, pour le moins, constitue une agression.
2. Parce que le président du CRIF réagit en accusant les rédacteurs de l’exposé des motifs du vœu d’antisémitisme. Ce qui va sans dire va manifestement mieux en le disant : je ne partage aucune des deux accusations.
Contrairement à ce qu’écrit Bardini, qui a lu manifestement trop vite mon article et qui ne me connaît ni de près ni de loin :
– Je ne soutiens ni le CRIF ni Israël, où va-t-il chercher cela ? ;
– Je ne confonds pas antisionisme et antisémitisme, car je sais faire la différence entre une opinion et un délit, même si je ne suis pas dupe : bien des antisémites, qui veulent échapper aux tribunaux, prennent soin de ne se dire qu’antisionistes.
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J'ai lu que F. Koch a quitté l'Express ( départ en retraite ? ) au cours de l' été dernier.
Il n' y aura donc plus de polémiques.
Dans son récent ouvrage “La Trace du Sinaï”, David Saada démontre comment la judéophobie a pris successivement trois visages : l’antijudaïsme, l’antisémitisme et l’antisionisme.
Pour avoir passé des années dans des ONG en Cisjordanie, j’affirme que la grande majorité des Palestiniens musulmans ne veut pas la paix mais détruire l’Etat d’Israël. Que ceux d’entre vous qui n’ont pas le courage de s’ y rendre consultent les vidéos Ask Project sur Youtube où sont interrogés des Israéliens et des Palestiniens de la rue.
Pour les Palestiniens musulmans, Israël est une terre d’islam que les dhimmis ne peuvent gouverner. Faut-il se souvenir que jusqu’en 1967 la Jordanie interdisait aux juifs de se rendre sur leurs lieux saints et contingentait l’accès des chrétiens aux leurs ?
Faut-il se souvenir des pogroms en 1517 à Hébron, en 1834 à Hébron et Safed, en 1837 à Safed, en 1920 à Jérusalem, en 1921 à Jaffa, en 1929 à Hébron et Safed, en 1938 à Tibériade :
où était alors l’Etat d’Israël, oppresseur et d’apartheid, alors que la 1ère banque d’Israël est aujourd’hui dirigée par un Arabe ?
Quand à Shlomo Sand, faut-il rappeler qu’il est un historien… du cinéma qui, comme les créationnistes, s’est aventuré sur un terrain qu’il ne connaît pas, à moins que l’on puisse tous s’autoproclamer “historiens”.
Honte aux FF:. qui ont présenté cette résolution : ils sont les dignes successeurs de Jean Marquès-Rivière !
Il etait facile de deviner Bardini des ses premières publications sous le pseudo Vabadus, la maçonne l'utilise aussi, et il était tout aussi sur que ça allait déraper: un nuisible ce monsieur
Cher "JP" votre message montre que vous m'avez lu depuis des années. Je suis donc connu et reconnu de vous. Et vous me lisez encore! C'est du masochisme si mes textes vous déplaisent au point de me trouver "NUISIBLE. Alors c'est "nuisible"d'après vous, de défendre l'honneur des Frères du GODF en écrivant qu'ils ne sont pas antisémites. Je l'ai fait 24h avant que le communiqué du GODF le fasse ? C'est "nuisible" de défendre la liberté d'expression des hommes en général et celle des frères en particuliers ? Précision : j'ai aussi écrit aux médias dont l'Express pour défendre ces positions. Vous, que faites vous en dehors de balancer des petites vannes ?
Monsieur Koch,
Si le début de votre droit de réponse me semble tout à fait honnête, sa conclusion me déçoit profondément, même si elle ne me surprend pas.
En effet, vous surfez sur l'air du temps, après avoir fait la renommée de votre blog et la votre d'ailleurs, sur les déboires de la GLNF et n'osez pas encore à ce jour, faire enfin ce que fait en réalité un journaliste et chroniqueur comme Franz Olivier Giesbert qui a ainsi assuré l'énorme succès de son magazine, c'est à dire être un homme d'engagement et défendre ses convictions, au risque de déplaire à certains.
Non, défendre le CRIF et Israël a fortiori n'est pas une honte. Bien au contraire.
Oui, l'antisémitisme et l'antisionisme sont indissociables.
Quel autre pays au Proche Orient et même ailleurs dans le monde a dans son parlement des députés auxquels il a offert le droit démocratique d'être élu tout en réclamant sa disparition ?
Etre Juif et sioniste n'est pas plus honteux que d'être français et patriote.
On peut parfaitement être tout cela à la fois. C'est mon cas.
Ce ne sont pour les Juifs français que des raisons indissociables de fierté et le nier ne revient qu'à se mentir à soi-même. Car être Juif on l'est et le restons dans le regard des autres et le respect que l'on nous doit se mérite à l'aune de l'image que l'on renvoie, mais surtout que l'on assume, sans courber l'échine ni tenter de renoncer à ce que l'on est.
Il en va de même de notre qualité de Maçon, nous ne le sommes que parce que nos Frères nous reconnaissent comme tels.
Il serait grand temps que nos compatriotes nous reconnaissent comme Juifs avec la même bienveillance et fraternité et les journalistes ont pour cela un rôle essentiel à assumer.
Dont acte sur les rectifications que vous faites sur votre personne. Vous vous connaissez mieux que je vous connais cela va de soi. Mais quand je lis les réactions des réseaux d'extrême droite ou juifs on voit que votre article est repris comme armes pour des combats douteux. Par ailleurs je maintiens que la mention-rubrique "ANTISÉMITISME " est scandaleuse car c'est la réponse automatique à toute critique de la politique du gouvernement d'Israêl. Relisons ce que dit Pascal Boniface à ce sujet
OBS "Quel est l’intérêt d’entretenir la confusion entre antisionisme et antisémitisme ?
La manœuvre est cousue de fil blanc : en confondant antisionisme et antisémitisme, Israël et ses inconditionnels français entendent interdire toute critique de la politique de Tel-Aviv. Certes, le chantage à l’antisémitisme ne constitue pas un phénomène nouveau : de nombreux chercheurs et journalistes en ont été victimes au début des années 2000. Pressions, intimidations et diffamations tentaient de les faire taire. Les traîner devant les tribunaux était même devenu une sorte de sport pour les sionistes les plus extrémistes. Aucun de ces procès n’a toutefois abouti. Mais tout cela a en revanche réussi à intimider certains médias – et à faire évoluer certains hommes politiques…
Je pense avoir tout dit.