Nous l’avions précédemment annoncé dans l’article « « J’ai frappé à la porte du temple », documentaire de Carmen Labaki« , le documentaire sur la franc-maçonnerie est terminée….
Carmen Labaki, primée à Hollywood pour le meilleur film documentaire en 2005, à l’Arpa International Film Festival pour la réalisation et la production de « Arman Loubnan » (Les Arméniens du Liban), vient de réaliser et de produire un nouveau documentaire sur la franc-maçonnerie dans le monde intitulé « J’ai frappé à la porte du temple »ou « I KNOCKED ON THE TEMPLE’S DOOR« .
Un documentaire sur la Franc-Maçonnerie dans le monde. Pour la première fois et à travers différents voyages autour du globe, les portes de plus de 50 temples maçonniques ont été franchies. Rituels, cérémonies, initiation, ont été filmés sans simulation. Certaines interventions et images auront un effet de choc pour le public. De vrais scoops. Des témoignages inattendus.
En voici un extrait de 2 minutes 16.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=TP9Y4rVEr0w&feature=player_embedded[/youtube]
Interview de Carmen Labaki par Campus
Pourquoi la franc-maçonnerie ?
Mon enquête sur la franc-maçonnerie dans le monde a pour but de mettre à la disposition du grand public des informations véridiques sur un sujet mal connu, mal compris, rarement traité par les médias, ou abordé de manière partisane.
« J’ai frappé à la porte du temple » entend montrer le vrai sens de la franc-maçonnerie en abordant le sujet d’une manière objective et authentique. Il ouvre une fenêtre assez large dans son histoire, pour ainsi expliquer combien son rôle est pugnace jusqu’à nos jours.
Parlez-nous du making-of de « J’ai frappé à la porte du temple ».
Le tournage eut lieu dans de nombreux pays : les États-Unis, le Brésil, la France, la Grande-Bretagne, le Portugal, le Luxembourg, la Suisse, l’Italie, le Vatican, la Turquie, le Liban et bien d’autres pays pour recueillir les informations nécessaires au documentaire.
J’ai choisi une structure narrative à la première personne du singulier pour emmener le spectateur dans un voyage d’exploration, d’aventures et d’émotions. Je pose les mêmes questions que lui-même se pose. D’ailleurs, je me suis mise dans la vraie situation maçonnique : dans le temple et le cabinet de réflexion. J’ai assisté aussi aux cérémonies. J’ai pensé, senti, eu peur, découvert, vu leur lumière, compris leurs messages, leurs langages, leurs buts. J’ai voulu transmettre tout cela au spectateur et lui laisser la liberté absolue de penser à son tour, de conclure et de construire sa propre opinion.
Que représente votre nouveau documentaire ?
Ce film est la synthèse de deux années de travail et de repérages sur le terrain, de recherches approfondies menées dans un souci d’objectivité. Il s’appuie sur des faits réels et authentiques, des témoignages recueillis, avec la volonté de respecter l’esprit et de ne trahir aucun de ceux qui ont donné leur point de vue. Les intervenants sont des Grands Maîtres, des historiens, des représentants de l’Église catholique et de la religion musulmane et de beaucoup d’autres. Certaines interventions auront un effet de choc pour le public. De vrais scoops. Des témoignages inattendus.
Un dernier mot ?
J’ai traité le sujet de la franc-maçonnerie dans son ensemble et à tous les points de vue. La spécificité de « J’ai frappé à la porte du temple » est d’avoir franchi les frontières pour donner une image plus globale de la franc-maçonnerie.