Discours d’installation du Grand Maître du Grand Orient de France (GODF), Président du Conseil de l’Ordre Daniel KELLER lors du Convent 2014 de Reims…La feuille de route du GODF en quelque sorte
Le débat d’hier sur le rapport d’activité a montré les inquiétudes et les préoccupations des Loges à travers les interventions qui furent les vôtres. Ma pensée en ces instants va aux FF et SS qui se sentent à la fois meurtris et révoltés dans la sincérité et l’authenticité de leur engagement par de tels anathèmes. Inutile de se voiler la face, le monde qui vient peut nous échapper et il nous appartient sans complaisance de nous interroger sur le rôle que doit tenir le Franc-Maçon en ce début de XXIème siècle. N’oublions pas que notre franc-maçonnerie a toujours dû combattre pour faire triompher ses valeurs et j’ajouterai que le combat est intrinsèque à notre vocation.
Non pas le combat au sens de l’affrontement partisan, non pas le combat au sens de la lutte électorale pour gagner des places, non je veux parler du combat qui consiste à transformer radicalement le monde en partant du principe que les hommes seraient capables d’instaurer une chaine d’union dans laquelle la fraternité universelle ne serait pas un leurre.
Il s’agit bien d’un combat car cette perspective n’est rien moins qu’acquise, elle a de nombreux détracteurs redoutant les ravages de la liberté, de l’émancipation de l’humanité qui enfin pourrait s’épanouir sans plus devoir consentir à quelque forme de servitude que ce soit. C’est bien cela que les régressions actuelles cherchent à éloigner comme si les peuples n’avaient pas suffisamment souffert pour avoir cherché à entrebâiller la porte de la liberté.
A ce titre il convient de rappeler que le GODF a construit sa spécificité sur sa capacité à produire une réflexion collective pour rendre intelligible les enjeux de société et dessiner les perspectives sur la base desquelles l’amélioration de l’homme et de la société deviendrait possible. Réflexion collective qui obéit à une logique plus horizontale que pyramidale dans la mesure où elle s’est toujours élaborée dans le va et vient des idées entre les loges. La réflexion maçonnique est un surgissement et non la récitation d’une leçon délivrée par quelques sachants.
Ce fut vrai au XIXème siècle dans le cadre d’une société « prépolitique » où le débat ne se structurait pas encore selon les formes et les modes de gouvernance dont les démocraties industrielles se sont peu à peu dotées. A savoir la France de la deuxième moitié du XIXeme siècle où n’existait ni liberté de réunion, ni parti, ni association en général avant que la République ne créât les cadres d’une société ouverte. C’est encore plus nécessaire dans le cadre de la société que je qualifierai de « postpolitique » qui semble progressivement émerger.
Société dans laquelle on ne semble justement plus rien attendre des politiques. On ne disserte même plus aujourd’hui sur l’impuissance du politique comme on le faisait encore hier, car on considère de plus en plus comme acquis que le politique n’est plus en mesure de résoudre les contradictions et les tensions qui traversent les sociétés, se contentant d’enregistrer les symptômes de cette déliquescence. On constate ainsi que les sociétés ressemblent de plus en plus à des tribus qui se structurent sur la base d’affinités à caractère trop souvent communautaire, voire communautaristes, au risque de voir la notion même de société ne plus faire sens. Comme si aucun autre mode d’appartenance à un groupe n’était possible. Il est donc urgent que nous soyons en mesure de revitaliser des formes de « sociabilité de projet » qui font aujourd’hui cruellement défaut.
Au delà des frontières, un peu partout dans le monde la guerre semble avoir désormais pris le relais comme si le canon devait à nouveau décider de l’avenir des peuples.
Les sociétés se délitent et parfois agonisent et il est à craindre que la question des temps futurs finisse peu ou prou par se résumer à une alternative simple : humanisme ou barbarie ?
A nous de faire en sorte que nous ne nous réveillions pas un jour dans une situation telle où nous n’aurions plus hélas qu’à subir le retour de la barbarie.
Ces évolutions interpellent le FM parce qu’elles esquissent un monde qui n’est pas celui auquel nous croyons. A certains égards elles nous mettent en porte à faux, en ce qu’autour de nous semble prévaloir un sentiment de résignation alors que, nous FFMM, avons grandi dans la croyance au progrès. Que le temps des certitudes héritées du positivisme semble loin !
Dans un tel contexte, comme je l’ai souligné précédemment, il convient d’éviter aussi bien le pessimisme que l’angélisme.
Mais dans une société qui dans le meilleur des cas manque aujourd’hui de perspectives, de vision, d’espérance, quel peut être notre apport concret à la réflexion sur le monde demain ?
Cet apport requiert de nous inscrire dans une logique de transmission, ce qui veut dire que nous devons affirmer une réelle confiance dans notre capacité à former ceux qui nous succéderont et prolongeront nos efforts. La transmission n’est pas un simple acte de foi, elle est d’abord un acte responsable. Mais cela veut dire aussi que nous acceptions l’incertitude du devenir dès lors que celui-ci n’est pas écrit à l’avance et ne peut se réduire à un strict déterminisme. L’aventure humaine en effet ne se réduit pas à une expérimentation scientifique, l’histoire ne se confond pas avec la prévisibilité de l’expérimentation.
Aussi transmettre est ce être convaincu que l’espérance est toujours supérieure à l’attente, que la promesse l’emportera toujours sur le présent.
Cet apport requiert aussi un sens réel de l’engagement. Un engagement au service de principes malmenés, ce qui demande que nous soyons une fois encore des pédagogues, les pédagogues de la République, les pédagogues de la laïcité notamment. On ne peut plus se satisfaire de cette distorsion subreptice qui affecte les mots et leur contenu. A un moment où le pacte citoyen menace de voler en éclats, à un moment où nombreux sont ceux qui cherchent à détacher la laïcité du message initial dont elle est porteuse, à un moment où le silence s’installe devant de telles dérives, nous devons travailler à réconcilier les mots et les choses.
Derrière cette ambition, il y a la nécessité de rappeler les droits et devoirs qui fondent toute société, pour refonder la communauté des citoyens indispensable à l’avenir de notre
République. Parce que nous avons été les bâtisseurs de la République, il nous revient de nous porter à son secours quand elle est attaquée. Parce que ceux qui nous ont précédé ont su rassembler ce qui est épars, il nous est fait obligation de reprendre nos outils.
Un mot à ce sujet sur le principe de laïcité. Je viens de dire qu’il est trop souvent mis en cause.
La laïcité ne peut être le bouc-émissaire des échecs passés et présents de notre société. Par sa capacité à énoncer très simplement que l’homme se construit dans l’affranchissement de toute forme de dogme, la laïcité est aujourd’hui le dernier rempart de la dérive communautaire de notre société. L’erreur serait à ce sujet de considérer qu’elle reste une exception française.
Ce principe d’organisation de la société peut au contraire être la seule manière de préserver à moyen terme une forme de sociabilité fondée sur l’autonomie de chacun tout en préservant les conditions de possibilité d’un lien social librement consenti. Façon de dire que la laïcité est peut être la seule façon de « délier » et de « relier » les individus dans un seul et même mouvement, permettant de conjuguer l’être à soi et l’être ensemble.
Notre travail n’a aussi de sens qu’ouvert sur le monde, afin de donner à tous ceux qui doutent, qui sont résignés, voire qui sont révoltés les arguments d’une réflexion raisonnable. La déréliction du langage doit nous interpeller, elle est le marqueur du recul de la pensée, le symptôme d’une course à l’abîme.
Je crois donc plus que jamais à la capacité de la franc-maçonnerie de redynamiser l’idéal républicain pour lui permettre de traverser les tempêtes qui s’annoncent. Je crois à la capacité
de la franc-maçonnerie de réconcilier la société par-delà les différences et divergences de point de vue. Je crois en la capacité de la franc-maçonnerie de permettre à chacun d’opérer cette révolution intérieure grâce à laquelle insensiblement l’humanité retrouvera l’assise qu’elle n’aurait jamais dû perdre.
Notre apport doit également consister dans la mise en oeuvre d’une véritable réflexion prospective qui replacerait l’existence de chacun dans une perspective génératrice de sens.
A nous de remédier à cette crise du sens qui par-delà les vicissitudes matérielles constitue la cage d’acier dans laquelle le destin de chacun est enfermé.
Nous devons pour ce faire savoir nous projeter loin devant. L’utopie est notre demeure. Pas au sens d’un songe creux sans portée pratique. Non il s’agit de penser les conditions de possibilité d’une vie autre, c’est-à-dire d’une société capable de mettre son développement au service de tous et capable de remettre en marche un vrai progrès social.
Le présent est gouverné par la tyrannie du court terme. Le sentiment prévaut que la vie est désormais inexorablement subie. Le village planétaire que nous formons semble de plus en plus déshumanisé. La technique, la science, le développement économique apparaissent chaque jour un peu plus comme l’ennemi de l’homme. Les sociétés cherchent de nouveaux refuges que ce soit dans les églises ou dans les sectes. Le repli de chacun sur soi devient une formule générale quand on a encore la possibilité de faire de l’espace intime un cocon à l’abri du monde.
Telle est bien la situation de départ qui doit mobiliser notre réflexion. A une époque où l’homme semble la variable d’ajustement de tous les systèmes, la véritable utopie consiste à replacer celui-ci au coeur de toute réflexion d’avenir. Comment a t’on pu oublier un tel préalable ? Parce qu’on pensait que le progrès avait définitivement résolu l’énigme de la destinée, parce qu’on pensait que l’humanité allait de soi vers une réconciliation générale ? Force est de constater que rien de tel ne s’est produit. Précisément parce que nous avons oublié que l’humaine condition ne peut se comprendre si l’on fait l’impasse sur le besoin de sens qui habite chacun d’entre nous. Et cela nécessite de mesurer chaque modification des cadres de l’existence non pas simplement en termes matériels mais aussi en fonction du sens que les individus peuvent donner à leur raison même d’exister.
L’utopie consiste enfin à lutter pour que la dignité humaine devienne la clé de voûte de tout projet collectif et que régresse cet antihumanisme qui dévore chaque jour un peu plus notre civilisation. Au besoin de sens il convient donc d’ajouter le besoin de liens qui permettent de faire société.
A ce titre, si la FM est plus que jamais une idée nouvelle c’est bien parce qu’elle nous délivre de la sujétion dans laquelle les sociétés ont toujours plus ou moins enfermé les hommes, pour qu’enfin ils deviennent acteurs de leur propre destin. En ce sens la FM trace le chemin de la liberté, une liberté débarrassée des dogmes, des aliénations, des préjugés, des contraintes où ce qui est, correspondrait enfin à ce qui est nécessaire. Un individu enfin réconcilié avec lui-même.
La solution à laquelle nous sommes renvoyés passe par une franc-maçonnerie au travail qui au-delà de la réflexion sur les questions à l’étude des loges soit en mesure d’interroger les impasses dans lesquelles on prétend enfermer nos sociétés en étroite symbiose avec le monde profane qui nous environne.
C’est donc à cette aune que nous devons engager le travail sur les questions de société à travers lesquelles non seulement la Franc-maçonnerie ne se renie pas mais accomplit sa raison d’être.
Ce qui est en jeu, ce n’est pas l’attente d’une recette miracle, c’est l’invention collective des règles du vivre ensemble. C’est de la confrontation maçonnique et fraternelle que doit naître une nouvelle espérance. Au moment où l’homme se croit souvent à juste titre dépossédé de son avenir, à nous de montrer qu’il peut au contraire dans l’interaction avec les autres reprendre en main le cours de son existence car de la confrontation peut émerger un sens
commun qui soit aussi un sens voulu. Tâche exaltante dont le travail en loge doit être la préfiguration. Parce que l’atelier est un microcosme, parce que de loge à loge se construit un lien invisible qui réunit toutes les loges. Parce que nous formons ainsi une société à échelle réduite qui peut préfigurer la société à créer.
Notre force vient précisément de cette capillarité qui est la nôtre et qui nous permet d’être à l’écoute et ainsi de mieux comprendre les attentes des uns et des autres. Cela ne fait d’ailleurs que renvoyer à la base de notre démarche. Notre ancrage au coeur de la société doit en effet nous permettre de faire émerger une réflexion susceptible de faire entendre une voix différente.
Qu’il s’agisse du revenu d’existence, de la solidarité, du couplage entre développement économique et progrès social, la question centrale est celle du contrat économique et social qui doit fonder le pacte de demain, c’est-à-dire la question du partage et de la redistribution. Il convient encore une fois de ne pas sombrer dans une approche technocratique de ces questions mais de savoir mettre en valeur les fondements d’une société juste.
J’ai bien entendu les messages contenus dans le débat de prospective d’hier. J’ai également perçu que vous étiez tout autant préoccupés par le blocage des institutions de notre société et cela signifie qu’il convient de conjuguer les aspects institutionnels et socioéconomique qui structurent notre société dans la réflexion à conduire.
Bien entendu ce travail ne peut se faire sans une vraie dimension internationale. Celle-ci passe par le travail de nos loges situées à l’étranger et sur les autres continents. La fraternité universelle à laquelle songent les FM nécessite en effet un projet qui lui-même soit universel et pense la société monde dans laquelle nous vivons dans la diversité de ses cultures. La frontière est notre ennemi en ce que l’humanité ne forme qu’une seule société.
« Le monde entier n’est qu’une grande république ». La formule n’est pas de moi, je la puise dans le discours que Ramsay prononça en 1736 et dont on dit qu’il délivra la feuille de route de la franc-maçonnerie en France.
L’Europe est le premier cercle de cette extension parce que l’Europe aujourd’hui redouble les impasses dans lesquelles chaque Etat se trouve. Il serait néanmoins pernicieux de borner notre réflexion à une vision trop institutionnelle de l’Europe. Ce que nous devons penser c’est la civilisation européenne à venir en nous rappelant que nous en sommes le produit.
J’évoquerai sur l’Europe le travail interobédientiel qui a été engagé. Il en ressort que de nombreuses obédiences sont d’accord pour engager une réflexion commune sur les enjeux européens à un moment où des tensions nationalistes, chauvinistes et anti démocratiques menacent. Le GODF sans esprit dominateur a un rôle à jouer pour fédérer un travail susceptible de donner une réelle consistance à une culture libérale et adogmatique en Europe qui réaffirme au-delà de l’Europe des marchés une Europe de la civilisation. Car une fois encore le travail sur l’état de notre société ne peut se concevoir sans ce prolongement au-delà de nos frontières à un moment où la libre circulation des personnes bouscule toujours plus les équilibres nationaux.
Mais nous devons penser également la diversité des situations liées aux différents contextes
à travers le monde. Le GODF a la chance extraordinaire de rayonner sur tous les continents
grâce à ses loges et grâce aux obédiences amies avec lesquelles il entretient des relations.
Ces leviers doivent être mis au service d’un engagement global dont les formes restent à
définir. Les FFMM du bout de la terre sont au coeur de nos préoccupations. Chaque FM,
là où il est, doit être l’éclaireur permanent de notre réflexion. Sans capacité ni volonté à penser
l’humaine condition en fonction de cette diversité, nous resterons prisonniers d’une vision partielle des potentialités de progrès de l’humanité.
Et cela commence par notre capacité à affronter les situations politiques par rapport auxquelles le GODF peut apporter un éclairage humaniste. Je pense à notre Frère du Togo, je pense à la République du Centrafrique, je pense à la Nouvelle Calédonie.
Une Obédience tournée vers l’avenir se doit également d’être ouverte aux jeunes générations non pour céder aux sirènes du jeunisme mais parce que le GODF de demain sera l’obédience d’une nouvelle génération que nous devons préparer. Il est par ailleurs de l’intérêt de
l’obédience de développer le succès d’estime qu’elle peut d’ores et déjà avoir vis-à-vis de la jeunesse, même si celle-ci s’interroge sur notre adéquation au monde d’aujourd’hui. La FM ne doit pas devenir un club de séniors arrivés en fin de vie professionnelle !
Notre institution n’est que le produit d’une histoire, nous n’avons pas à essentialiser nos règles de fonctionnement et le pari de la jeunesse est une façon de nous remettre en cause. D’autant que la jeunesse d’aujourd’hui est souvent une jeunesse en difficulté qui doute de son avenir.
Evidemment ce travail passe par notre capacité à dialoguer avec les jeunes là où ils sont à savoir les universités, les cercles étudiants. Il s’agit aussi pour nous d’être à l’unisson de la société et de ceux qui demain constitueront le coeur de la France active.
Vous pouvez compter sur le GODF pour engager des chantiers sur ces questions mais à condition que vous vous mobilisiez en faisant la démonstration de votre faculté créatrice. A vous de relayer ce message dans vos Loges pour que vous répondiez présents aux rendezvous que le GODF organisera, je pense bien entendu à la prochaine édition des Utopiales.
Il est à ce titre indispensable d’installer dans le temps des manifestations qui rendent toute sa visibilité au GODF. C’est un élément d’extériorisation important.
J’en profite pour revenir sur la laïcité. Le livre blanc devra être diffusé auprès des décideurs. Il
devra servir à l’organisation de débats citoyens. Je compte sur vous pour être les relais de ce travail. J’ai bien noté l’idée du vade mecum pour les professeurs des écoles, l’idée de la mission d’information auprès des assemblées.
En ce qui concerne l’Europe, j’ai bien noté que vous avez adopté une question sur le sujet.
C’est un signe fort.
En ce qui concerne le développement durable, le GODF lors de l’assemblée générale du CLIPSAS à Bruxelles a fait adopter un sujet de travail sur la question du progrès qui devra être remis à l’Ecosoc de l’ONU. C’est la première fois qu’on va faire quelque chose au Clipsas depuis notre retour dans cette enceinte.
Voilà plusieurs pistes qui doivent à la fois nous rassembler et nous mobiliser. Une telle vision requiert une maçonnerie exigeante, je dirai même exemplaire. Une maçonnerie qui construit ce temple immatériel sur les colonnes des loges et dans le dialogue avec le monde profane.
J’insistais sur le rôle de conscience citoyenne qui doit être le nôtre. Ce travail commence dans chaque Orient, dans chaque ville où les FFMM sont présents.
L’Obédience est là pour accompagner ces efforts et non pour se substituer à vous. Elle doit être un accélérateur dont le rôle consiste à faire entendre une voix spécifique qui ne peut en aucune manière se confondre avec celle des corps intermédiaires de la République. A l’Obédience de savoir porter la parole des Loges. Aux loges de se saisir des chantiers ouverts.
Enfin une dernière considération qui a son importance. Un GODF mobilisé ce sont des FF et des SS rassemblés et unis par des liens de confiance. L’Obédience est notre bien commun et mon souci est que nous en partagions les orientations sans arrière-pensée, sans mesquinerie inutile. Pour ce qui me concerne, je me considère comme un Frère comme les autres simplement investi d’une fonction. Je serai malhonnête si je vous disais que la tâche au quotidien n’est pas exaltante mais je garde la tête froide avec en permanence le seul souci
de savoir si le développement de l’obédience répond aux attentes de vous tous et conforte le choix que chacun d’entre nous a fait en entrant en franc-maçonnerie et au GODF.
J’ai dit
dk