Je trouve très séduisant l’idée de ce dîner littéraire au cours duquel l’auteur abordera les thèmes de son livre : La sagesse dans l’intimitié originelle de Dieu – La Sagesse et le Verbe de Dieu – La présence de la Sophia chez les kabbalistes chrétiens de la Renaissance – La Sophia chez Jacob Boehme – La place de la Sophia au sein de la Sainte Trinité – Le Philosophe Inconnu et le Sophia – La prière du Nouvel Homme – Les mystères de l’éternelle Sophia.
Pour rappel , « Les Amis Provençaux de Renaissance Traditionnelle » est une revue basée sur l’étude de la Revue quadragénaire Renaissance Traditionnelle. Leur travail est admirable et il convient de le souligner.
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Vivenza. La Sophia et ses Divins mystères
Extrait du livre : « Que n’a-t-on dit, de tout temps, à propos de la Sagesse ? Nous le savons, les plumes semblent intarissables sur ce sujet, et les philosophes n’ont, primitivement, pas eu d’autre objet, d’autre fervent désir et secret espoir, dans leur quête, louable et éperdue d’une science certaine et élevée des choses et des êtres, que de conquérir cette Sophia à l’aimable figure tant désirée et courtisée.
Il faudra le jugement sévère du converti du chemin de Damas pour que résonne, difficilement, et pour la première fois d’une manière si catégorique aux oreilles de l’orgueilleuse certitude des sages de la terre, la formidable sentence qui, comme un soudain coup de tonnerre brutal dans l’empirée des idées, affirmera de façon tranchée que la Sagesse de Dieu est folie pour les hommes (1 Corinthiens 1, 20) et, réciproquement, folie pour Dieu celle, bien imparfaite et fragile, de ce monde (1 Corinthiens 3, 19). »
Note de lecture : Cet ouvrage ne prétend pas être une étude générale sur la notion de Sophia. Rappelons que la série les Cahiers de l’Hermétisme avaient offert une étude de ce type, Sophia et l’âme du monde, en 1983. Jean-Marc Vivenza nous propose plutôt de découvrir ce thème important de la spiritualité occidentale. Il présente et commente des textes de l’Ancien Testament, des kabbalistes chrétiens de la Renaissance, de Jacob Boehme ou de Saint-Martin, où la Sophia est évoquée. Il s’agit là d’une bonne introduction qui est d’autant plus intéressante qu’elle s’attarde plus particulièrement sur le Philosophe inconnu.
