Ils ont répondu au traditionnel questionnement sur les fantasmes qu’induit la franc-maçonnerie…
Extrait :
Didier Convard, Jésus aurait-il pu être franc-maçon ?
Didier Convard : « Oui. Il en avait toutes les valeurs : fraternité, égalité et transmission de ces valeurs. Dans notre histoire à nous, c’est le premier franc-maçon en effet ; il s’exprime en paraboles et l’intérêt est que celles-ci sont universelles. C’est justement ce que recherche le franc-maçon : un langage universel, au-delà des langues, des « races » si tant est qu’il existe des races, et au-delà des différences. Jésus est donc effectivement un franc-maçon qui s’ignorait ; il apparaît du reste dans l’initiation maçonnique. »
La BD constitue-t-elle un moyen de transmettre ces valeurs ?
D.C. : « Oui, la BD est un vecteur idéal pour véhiculer les valeurs maçonniques au cours d’une trame romanesque car ce langage qui paraît simple est complexe. Les images véhiculent autant d’informations que l’écrit. Le cinéma par exemple, ne laisse pas de place à l’ellipse et vous ne pouvez pas non plus revenir en arrière. En BD, vous le pouvez et même vous arrêter. L’image en BD, c’est 50 % de l’histoire. »
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