Commune et Hauts-Grades en Dédidaces : Paris – La Librairie Detrad vous donne rendez-vous le jeudi 04 décembre 2014 à partir de 17 heures 30 pour des Rencontres/dédicaces avec André Combes et Jean Bartholo.
Commune de Paris : La franc-maçonnerie déchirée, mars-mai 1871
Les évènements connus sous le nom de Commune de Paris (18 mars-27 mai 1871) commencèrent par une insurrection patriotique de la population des quartiers Est de la capitale, scandalisée par la mollesse de Thiers et de l’armée face aux Prussiens qui assiégeaient toujours Paris. Gouvernement et militaires s’enfuirent à Versailles, se réorganisèrent puis revinrent en profitant des faiblesses de défenseurs.
S’ensuivirent des incendies, des destructions et une terrible répression (la Semaine sanglante). La République se bâtira lentement sans oublier vraiment ces crimes et ces ruines.
Quelle fut l’attitude de la Franc-maçonnerie face à cette tentative révolutionnaire animée par des idéaux généreux qui étaient parfois aussi les siens ? Composée elle-même partiellement, à l’époque, d’ouvriers et de gens modestes (25%), d’artisans, de commerçants et de fonctionnaires (20 à 25%), elle sympathisa largement avec les insurgés et participa au pouvoir communal.
Certains des siens y assumèrent d’importantes responsabilités. Elle s’illustra par plusieurs manifestations dont une massive (29 avril) sur les remparts, avec décors et bannières qui reçurent des balles. Elle négocia directement mais en vain avec Thiers. Sauf exceptions, la prudence paralysa les loges de province, les dirigeants des deux obédiences fustigeront l’insurrection, le frère Jules Simon accepta d’être ministre à Versailles mais, amnistiés, les anciens condamnés par la justice militaire qui avaient échappé à l’exécution sommaire seront réadmis et fêtés (jusqu’à présent) dans leurs ateliers.
La Commune de Paris, parce qu’elle suscite de graves remords dans nos consciences, demeure mal installée dans l’histoire de France, toujours unitariste. André Combes éclaire ici un de ses aspects méconnus dont la franc-maçonnerie, tous comptes maintenant faits, malgré ses tiraillements et ses déchirures, n’a pas à se repentir.
Biographie
André Combes, agrégé d’histoire, est directeur de l’Institut d’Etudes et de Recherches Maçonniques (Iderm, Grand Orient de France) et rédacteur en chef des Chroniques d’Histoire Maçonnique. Il a notamment publié Histoire de la Franc-Maçonnerie au XIXe siècle (Rocher, 1998), Histoire de la Franc-Maçonnerie sous l’Occupation (Rocher, 2001) et Trois siècles de Franc-Maçonnerie française (Dervy, 2007).
Méditations sur les Hauts Grades du Rite Ecossais Ancien et Accepté
Cet ouvrage n’est pas un énième livre sur le Rite Écossais Ancien et Accepté (REAA), son évolution, son histoire. Il ne s’agit pas non plus pour l’auteur de disséquer la symbolique de chaque grade. Des ouvrages de référence ont déjà abordé tous ces aspects. En ouvrant ses méditations sur la question « La Maîtrise ne serait-elle que potentielle ? », Jean Bartholo s’interroge sur la raison d’être des 30 Hauts Grades du REAA: Perfection (4e-14e), Capitulaires (15e- 18e), Philosophiques (19e- 30e), Administratifs (31e- 33e).
Ces grades s’enchaînent tout naturellement à travers symboles, mythes, légendes. Leur finalité est de nous faire réfléchir sur l’Homme, son identité et sa raison d’être, son rapport à la Transcendance. La vie spirituelle maçonnique est une invitation à travailler à une perpétuelle Perfection à la mesure de la volonté et de la capacité de chacun. Chaque grade franchi n’est qu’une étape, base d’une nouvelle révélation, qui amène progressivement à un changement de regard, d’être, en refusant de subir l’être préfabriqué que l’on tient de sa naissance, avec toutes les limites que cela impose.
Pour chaque Homme, pour modeste que soit son action, au bout de ses outils, de son coeur, de ses pensées, son ultime grandeur est pour ainsi dire infinie. L’auteur nous invite à rechercher avec lui une meilleure compréhension du sens de chaque grade comme on découvre une fresque pour y trouver la beauté des couleurs et l’intelligence du message.