X

DE LA CONNAISSANCE… À LA SAGESSE


La « Théorie de la connaissance » vise à expliquer le processus qui suit la personne qui « dit » se rapporte à l’objet « à connaître » ou « connu » et, par conséquent, à la nature de cette connaissance et au statut qui doit lui être accordé. à lui/elle. Parmi tout ce que chacun « sait », il ya la « conscience de soi », qui est peut-être la chose la plus difficile à « savoir ».

Le mot « savoir » vient du latin « co-gnoscere », mot composé de « cum », préposition utilisée comme préfixe dans la formation des mots, à laquelle nous avons voulu donner un sens renforçant. En fait, la forme simple du verbe latin qui signifie « connaître » a le sens de « connaître, être informé » existe en latin et était « noscere ». L’utilisation du mot composé est née de la nécessité de mettre en valeur le concept, en donnant à la formule « cognoscere » le sens renforcé du concept de « noscere ».

Ainsi, « connaître » signifie : « apprendre à connaître, chercher à connaître, étudier ». De même, le concept représenté graphiquement par « connaissance » peut être plus ou moins riche de sens, selon le contexte dans lequel il s’insère.

D’un autre côté, le concept de « Sagesse », ainsi qu’il s’inscrit dans la « connaissance », qui a aussi un contenu de signification différente : pas même lorsqu’il se traduit par une idée d’accumulation de connaissances, plus à définir idéal supérieur de vie, propose une doctrine morale ou philosophique. Il est Sage, c’est-à-dire doté de Sagesse, qui atteint un contrôle absolu sur sa conscience et a l’intention de créer un modèle de vie, dans le cadre de ces paramètres, capable de porter un jugement juste, droit. et bien sûr.

Pour nous francs-maçons, tout commence par l’initiation. Je cite Daniel Béresniak :

« La franc-maçonnerie est une école d’éveil »… « Les loges maçonniques installent, dans nos vies, des lieux pour redonner nos forces. Que signifie cellule ? Que dans ces lieux, le dialogue cesse d’être un combat entre gagnants et perdints, comme cellule arrive entre profanes, et devient un échange qui donne du sens et du bien-être à chacun de nous »… « Et quand chacun de nous, Après une Séance maçonnique, vous vivrez des moments heureux, renouvelés, enrichis, vous souvenez d’un moment privilégié. Mais il n’est Nunca certain de pouvoir revivre ce moment, même si toutes les conditions formelles nécessaires au bon déroulement d’une Session étaient défendues. Ces conditions ne sont pas nécessaires, mais jamais suffisantes .» … « Il ya toujours autre chose et cette autre chose, la « pierre cachée », est en chacun de nous, en chacun de nous avec tous les autres ».

Tout commence donc par le broyage de la pierre brute. Ils nous annoncent un état d’esprit réceptif aux enseignements, aux conseils qui nous seront donnés, une pédagogie spécifique qui nous préparera à découvrir le monde et à nous éclater nous-mêmes.

Nous attendrons successivement qu’ils nous enseignent, comme à l’école, tout ce que d’autres ont appris avant nous : un chemin pour recevoir et garder tout ce que d’autres ont reçu et gardé avant nous.

Mais après tout, ce n’est pas du tout ça, ce n’est pas de ça qu’il s’agit. Broyer la pierre brute, c’est découvrir un inconscient inconnu mais existant. Broyer la pierre brute, c’est amorcer un chemin de conquête et de connaissance de soi, qui consiste à apprendre à distinguer le Bien du Mal, la Beauté du Laid, la Vérité du Mensonge.

Pour ce faire, nous devons nourrir notre inconscient de découvertes successives qui pourraient même exister en nous, au sein de notre inconscient. Tout cell, brut, brouillon, inconnu, échappant tantôt à notre perception, à notre compréhension, tantôt se laissant démêler, restant ou non dans notre mémoire, selon la force avec laquelle notre inconscient l’a reçu.

Ainsi, l’apprentissage est donc une accumulation de petits savoirs qui constituent notre Savoir, ce Savoir qui nous apprend à regarder les choses et à les voir, comme le disait André Gide : « Que l’importance soit à vos yeux et non, dans quoi ». vous considérez ».

La capacité de regarder le monde de cette manière peut être appelée Sagesse…

La sagesse, c’est savoir capter ce qui ne se manifeste pas, tout ce qui peut même être caché, mais qui se révèle à celui qui sait le capter.

L’Initié est invité, dès l’initiation, à apprendre à changer sa voun de voir le monde. Votre recherche, le développement de votre capacité de perception progresseront au cours de votre parcours maçonnique : vous taillerez votre pierre brute et comprendrez pourquoi on compréhension souvent dire qu’un franc-maçon sera apprenti toute sa vie.

Et que doit faire l’apprenti pour accroître ses connaissances ? Vivez simplement… Observez simplement tout ce qui vous entoure… Captez simplement l’importance de tout ce qui se passe autour de vous, car tout est important, car cellule fait partie de la vie…

La philosophie maçonnique nous donne un pouvoir de renouveau que, à son tour, nous empêche d’ignorer l’énorme expérience multi-séculaire qui met à notre disposition tout ce que nos ancêtres ont vécu, dans sa diversité, dans sa force et dans sa faiblesse, dans sa dans ses défendants sites comme dans ses échecs donc, pour un Franc-maçon, le fait de remettre en question en permanence, personnellement et collectivement, toute cette accumulation de Connaissances, est la source de notre progrès moral.

Ce progrès, « notre quête », doit commencer par nous-mêmes. « Connaissez-vous vous-et même vous connaissez l’Univers et les Dieux ». Cette exhortation socratique est en effet la plus difficile à mettre en œuvre, mais aussi la plus trousse de toilette. Jusqu’à ce qu’il commence à se développer, rien d’autre ne se développera. A tel point que nous ne serons pas capables d’analyser le bien et le mal en nous-mêmes, nous ne pourrons pas analyser le bien et le mal chez les autres.

Mais d’un autre côté, cela n’arrivera que lorsqu’au moins un minimum de Sagesse aura été installé en nous. Pour nous, l’introspection n’est pas une plaisanterie ; Le travail, qu’un franc-maçon considère comme un devoir et un droit, est une condition sine qua non de son épanouissement mental et est au centre de son éthique.

La différence entre le Savoir et la Sagesse est indistincte, subtile et ne peut être dominée que lorsque la compréhension s’étend à la perception rationnelle. Un certain discernement doit donc être nécessaire pour pouvoir pénétrer le sens profond de tout ce qui nous entourage.

Broyer la pierre brute, c’est dépouiller notre inconscient des doutes qui nous accompagnent, du manque de connaissance de la nature humaine et des réactions, de la capacité de réagir face à l’inconnu…

Tout franc-maçon, lorsqu’il broie sa pierre brute, sait que cette tâche ne fait rien d’autre que recommencer. C’est pourquoi nous serons toujours des apprentis. Elle, lui, pourra se faire une idée de la dimension de leur Connaissance, c’est-à-dire « qu’ils ne savent rien comparé à ce qui leur manque de savoir » et ils n’en prendront conscience que lorsque leur Sagesse aura commencé à éveiller.

La connaissance est un chemin que nous suivons, acquérant progressivement ce que nous ne connaissons pas encore.

La sagesse est ce qui fait partie de nous, de notre inconscient. Cette partie de notre MOI qui révèle ce qui nous est inconnu et qui ajoute et perfectionne ce que nous acquérons.

Les connaissances se structurent au fur et à mesure qu’elles s’ajoutent, elles s’enrichissent, grandissent, occupent notre mémoire et notre conscience.

La sagesse est une capacité qui crée et développe en nous une force mentale sensible, qui nous permet d’évaluer et de développer la Connaissance, en la sélectionnant, en permettant nos choix personnels, mais en connaissant et en évaluant des choix différents des nôtres.

On peut lire dans la Bible, dans le « Livre des Proverbes » : « Bienheureux l’homme qui trouve la Sagesse et l’homme qui acquiert la Connaissance ».

Il y aura certainement un moment où chaque apprenti pourra dire :

Plus je travaille chez Perpendiculaire, plus je me sens à l’aise Hors du Temple.

Adapté par un auteur inconnu

A.S.: