La revue Alpina de la Grande Loge Suisse Alpina publie régulièrement sir son site des articles.
Celui de mars 2013 sur « les considérations sur le salaire maçonniques » nous oblige à une introspection quant à ce que nous sommes venus chercher en loge !
Quelles que soient les époques, les formes que revêt la franc-maçonnerie et la manière dont on accorde un salaire, sa valeur est partout et constamment identique. Il ne sera ni plus bas ni plus élevé ici ou là puisque son montant n’est pas quantifiable.
MORCEAUX CHOISIS
« L’augmentation du salaire est autant la reconnaissance du travail effectué qu’une incitation à entreprendre celui à venir. Qui a fait bien peut faire mieux. Et quand le maçon sera en pleine possession de ses atouts sur le plan de la connaissance symbolique, qu’il aura acquis la maturité lui permettant de juger et de travailler par lui-même, il n’aura plus à attendre de salaire de quiconque, sinon celui de sa conscience.«
« Une promotion, une élévation ne se demandent pas, elles s’obtiennent. Là où dans le monde profane la rétribution accroît le bien-être matériel, en franc maçonnerie elle bénéficie à l’esprit du récipiendaire. Franchir les premiers stades de la vie initiatique s’apparente à des réveils. Ceux-ci, on en conviendra, ne doivent pas être brusques pour être efficaces et producteurs. Un lent mûrissement est préférable à une révélation intempestive. Un labeur patient met en évidence ce qu’il nous importe de savoir. Le principal intéressé va découvrir ses propres ressources intérieures, il se reconnaîtra progressivement une capacité à entrevoir des domaines différents de ceux auxquels il était habitué. Il sera encouragé dans la poursuite de sa quête.«