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« CONNAIS-TOI TOI MÊME » FRANC-MACON !


Chaque fois que le Vénérable Maître, avec son équipe d’officiers, ouvre la Loge, nous prêtons attention à un préambule qui se trouve dans le rituel, droit « Réflexion sur les principes de Franc-maçonnerie ». Là, dans cette petite phrase prononcée par le Vénérable Maître, nous nous souvenons des raisons pour lesquelles nous avons accepté d’adhérer à la Franc-Maçonnerie et quels sont les objectifs de l’institution, nous amenant à réfléchir sur les raisons pour lesquelles nous participons à l’ordre.

Élucidante et directe – comme tout le rite français, cette première réflexion nous amène à réfléchir sur la mission de la Franc-Maçonnerie. Il existe cependant une expression qui peut passer sans qu’on perçoive dûment l’importance : « Considérez les conceptions métaphysiques comme étant le domaine exclusif de l’appréciation individuelle de ses membres, elle refuse toute affirmation dogmatique » . Que signifie réellement ?

Les conceptions métaphysiques abordées dans le rite peuvent s’expliquer par la racine du mot métaphysique, qui vient de meta (après) et physis (nature). La métaphysique est l’une des disciplines les plus importantes de la philosophie, dédiée à l’étude de l’être et des relations avec d’autres choses. William James a défini la métaphysique comme « juste un effort extraordinairement obstiné pour penser clairement ».

Maintenant, l’expression signifie que nous devons penser clairement pour enquêter sur la vérité des choses, pourquoi les phénomènes se produisent, comment expliquer des sujets importants tels que : la naissance, la mort, la vie terrestre ou éternelle, s’;il existe une force suprême (Dieu ou GADU, par exemple), bref, la raison pour laquelle le monde est ainsi.

Par exemple, c’est un détail fondamental distinct : la définition des conceptions métaphysiques doit être quelque chose qui est un domaine individuel, c’est-à-dire que nous devons nous-mêmes enquêter sur les problèmes qui nous entourent et ensuite concevoir notre vérité. Ce processus s’apparente à la construction des bases de connaissances que nous avons vécues depuis notre entrée à l’école : le professeur donne des instructions, l’élève étudie à la maison et, en cas de doute, il y a une discussion entre les parties, concevant la vérité sur un certain fait. ou un problème, par exemple.

Gives alors que nous avons notre savoir (constitué individuellement), nous refusons en même temps les affirmations dogmatiques. Oui, les deux questions sont liées : si nous refusons que quelqu’un nous dise une vérité, qui doit être le produit de notre recherche, de notre enquête, nous devons être libres de refuser tout dogme. Or, cette affirmation prend tout son sens lorsque l’on comprend l’expression « free et de bonnes coutumes ».

Le « Connais-toi toi-même », consacré par Delphes et inscrit dans le pronaos du Temple d’Apollon à Delphes est plus que contemplé dans cette phrase du rituel. L’objectif de ce travail était précisément celui-ci : démontrer comment l’amélioration personnelle (tant intellectuelle que morale) est traitée dans le Rituel de l’Apprenti du Rite Français. Il vaut la peine de poursuivre cette réflexion, en gardant toujours à l’esprit que nous devons rejeter les dogmes et rechercher la vérité, en payant le prix nécessaire pour avoir le droit de la défendre.

Tiago Valenciano

A.S.:

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  • Texte venant du GODF... Ni reconnu ni régulier... Même le terme "ordre initiatique" n'a pas été adopté lors d'un convent à Vichy, terme qui était proposé pour figurer dans le premier article de la constitution de cette obédience... Alors qu'est le GODF