Conférence sur le thème « Mozart et la Franc-Maçonnerie » le jeudi 13 janvier 2010 par le Père Gaborit, musicologue, à 18H00 à l’ Atomic Cinéma à AUBIGNY SUR NERE.
Le blog « Sauldre, Sologne et Pays-Fort : Vivre et travailler à Aubigny sur Nère et aux alentours » annonce cet évènement : voilà qu’un ecclésiastique tentera d’expliquer pourquoi Mozart a fréquenté les loges maçonniques, et l’influence maçonnique sur l’œuvre du Musicien.
Extrait :
« Y a-t-il un parallèle entre le Père Abel Gaborit musicien passionné de musicologie, résident à Argent et l’Abbé Moreux, né à Argent, qui a passé sa vie à scruter le ciel et prier Dieu ?..Théophile Moreux, cet homme de science et d’église (je ne connais pas l’ordre) aux multiples facettes…Des connaissances très ésotériques et parfois bien peu en adéquation avec celles d’un prêtre…L’église lui a laissé l’Imprimatur… D’où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où sommes-nous ? Où allons-nous? …. Les Énigmes de la création etc…
En 1983 par le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, concernant la franc-maçonnerie a dit : « l’Eglise catholique a toujours critiqué la conception mystique propre à la franc-maçonnerie, la déclarant incompatible avec sa propre doctrine ». Il a dénoncé en particulier le « naturalisme rationaliste qui inspire ses projets et ses activités contre l’Eglise ».
La franc-maçonnerie n’est pas un sujet tabou pour le Père Abel Gaborit, résidant à Argent. Il va nous expliquer, demain, comment et pourquoi durant 7 ans, Wolfgang Amadeus Mozart a appartenu à la franc-maçonnerie, une société prônant la fraternité et participant à la diffusion des idées rationalistes.
Au XVIIIème siècle, la franc-maçonnerie n’était pas une société secrète parce que ses activités étaient connues de tous, voire diffusées dans les journaux. Comme l’installation par le duc de Richmond de la loge d’Aubigny au château des Stuarts vers 1735. L’une des plus anciennes et importantes loges françaises.
On va savoir pour qui était destiné le « Requiem » et l’origine du concerto pour clarinette et la « Flûte enchantée »… »