X

COMPTER 1, 2, 3, 4


Je vais aborder ici les 4 premiers nombres que l’on peut aborder au degré d’apprenti.

La symbolique des nombres est particulièrement riche et a été développée semble-t-il dans toutes les traditions. Je développerai certains aspects qui me semblent les plus intéressants ; charge à chacun de constituer sa propre symbolique, tant des nombres eux-mêmes que de l’arithmétique qui les lie entre eux.

Source : « Compter 1, 2, 3, 4 » – Site Delta Lumineux

Le nombre UN

Dans la Bible, comme dans d’autres traditions, UN correspond à l’unité originelle, à l’union comme fusion ou retour à l’unicité. Pour les monothéistes, UN prend évidemment une dimension particulièrement essentielle puisqu’il représente par excellence, le Dieu.

Pour Pythagore, UN est le principe universel, le Père de tout nombre, le père suprême. L’unité est le point de départ, le germe. UN est le point. UN est Apollon. Pour les polythéistes, on devrait plutôt dire les panthéistes, UN représente le Dieu père des autres Dieux, ou encore le principe créateur de toute chose, et donc créateurs des divinités également. C’est dans ce sens, que les Égyptiens considèrent le Soleil comme créateur des autres divinités. Chez les Grecs, le serpent Ouroboros qui signifie ‘UN le Tout’, représente le Mystère par excellence. On peut aussi le présenter comme un cercle avec un point au centre. Le cercle avec un point est également le symbole du Soleil.

Pour nous francs-maçons, UN représenterait plutôt le « tout », la loge, l’univers, mais aussi soi l’apprenti. Notons que la lame UN au Tarot représente le bateleur, celui qui rame et qui guide, est souvent identifié comme l’initié. UN représente également le Grand Architecte de l’Univers, mais j’ai déjà entendu des frères expliquer que pour eux, le GADLU ne saurait être le principe créateur mais seulement le principe organisateur. A chacun sa religion.

(Astrologie [1] – Alphabet [2])

Après UN, le nombre DEUX

DEUX est un couple, un binôme, c’est à dire une composition de deux entités, d’UN plus UN autre. De nombreux binômes sont déclinés dans les différentes traditions et reprises dans nos loges. Je vais vous citer quelques couples fondamentaux que l’on retrouve dans la loge :

SoleilJourTerreMidiJ.LuneNuitCielMinuitBoazEt par analogie, des couples souvent cités en Loge :EspritAbstraitDonnerMâlePositifMatièreConcretRecevoirFemelleNégatif

Le couplage de deux concepts opposés peut conduire à penser que le couple ainsi formé, constitue une entité en que telle, entité que le couple peut engendrer, tout comme, par analogie, l’homme et la femme qui s’accouplent enfantent. On aborde là une des significations de TROIS que nous allons voir un peu plus tard.

Attardons nous un peu plus sur DEUX.

L’alphabet hébraïque comme l’alphabet phénicien a été construit avec des lettres qui permettaient également de compter et les lettres ont d’ailleurs été classé par ordre croissant selon leur valeur. Ainsi Aleph en hébreu ou Alpha en grec est UN ; Bèt ou Béta est DEUX.

Aussi le fait que la Bible commence par Béréshit, par la lettre Bét, n’est pas anodin. Du moins pour la Kabbale qui signifie, je le rappelle « Tradition ».[3]

Ainsi, au commencent du Livre, au commencement du monde, au commencement de la pensée, dès que la parole s’exprime, la création est le résultat d’une différenciation du UN le Tout. Avant même que la lumière ne soit dégagée des ténèbres, le principe créateur Aleph UN se manifeste en Bèt DEUX. Bèt signifie d’ailleurs maison, c’est-à-dire un réceptacle humain que d’aucun identifie comme le crâne de l’homme dans laquelle le verbe se fait chair. La révélation du UN, l’ineffable, que l’on ne peut nommer, l’Aleph, se fait en Bèt, DEUX, creuset de la manifestation, manifestation du principe créateur, incréé, dans la pensée créée, dans le réceptacle où la lumière émerge des ténèbres. Cette pensée ainsi créée pourra alors nommer la multitude des choses et des êtres de la création. UN le tout se différencie en DEUX, puis se multiplie.

Adam qui a reçu le don de nommer les choses et les êtres vivants, est issue de cette différenciation. Adam, c’est-à-dire l’Homme, l’espèce humaine, prend conscience de son existence comme un bébé prend conscience à 5-6 mois qu’il est un et que sa maman est autre, lorsque le bébé prend conscience que lui et sa maman font DEUX, que le bébé et le monde qui l’entoure font DEUX. Ce processus essentiel de genèse de la pensée humaine s’appelle précisément le processus de différenciation.

Dieu a créé Adam à son image. Adam est la révélation de Dieu, Dieu existe car l’homme prend conscience de son existence propre, différencié du tout, et ce faisant prend conscience de la création, si ce n’est du principe créateur. Les sumériens avaient en leur temps expliqué que les dieux avaient créé les hommes pour qu’ils les nourrissent de leurs sacrifices et prières, et que si les hommes disparaissaient, les dieux eux aussi disparaîtraient. Dans le mythe du déluge, l’Arche peut symboliser le crâne humain et lorsque les eaux se retirent, la terre qui apparaît est comme la conscience qui émerge des limbes de l’inconscience ; notons que le premier acte de Noé, le nouveau né, lorsqu’il est arrivé sur la terre ferme est alors de sacrifier et louer le créateur.

Et même si on limitait la vocation de l’homme à la seule finalité d’accéder à la connaissance, DEUX est tout autant nécessaire. La différenciation est indispensable à la connaissance, l’objet doit être observé de l’extérieur, l’objet doit être pensé par l’homme. DEUX est donc le nombre de la Science. On peut retrouver ici le symbole des cases noires et blanches du pavé mosaïque ; à rapprocher donc du premier acte de la création qui est la différenciation de la lumière des ténèbres.[4]

DEUX est la division de UN le tout. Il est donc aussi diabolique au sens strict du terme. Et l’on peut évidemment craindre et vilipender le Diviseur, le Diable. Certains obscurantistes craignent la science, ils ont peur que la connaissance divise la communauté, qu’elle conduise certains à renier, à rompre le lien inconscient qui les relie à la communauté, à l’unité. C’est toute la question de l’alliance et du peuple élu. Quoi qu’il en soit, le principe de la dualité DEUX est la condition de la prise de la conscience. C’est le serpent qui donne à Eve et Adam la parole et la possibilité d’accéder à la connaissance. D’aucuns disent que Dieu a créé le Diable pour que l’homme puisse accéder à la connaissance, par lui-même, en toute liberté ! C’est la révélation d’être une partie du UN qui donnerait, selon les mystiques, l’espérance qu’après la mort, l’âme, partie du tout, puisse réintégrer UN le tout. L’extase mystique est précisément de se retrouver en UN, et de fondre son ego dans le soi. Prendre conscience du DEUX pour réintégrer UN.

(Tarot [5] – Astrologie [6] – Alphabet[7])

Après DEUX, le nombre TROIS

En géométrie, UN correspond au point, DEUX points définissent un segment ou une droite, TROIS points, un triangle mais aussi le plan.

Le nombre TROIS est le nombre par excellence de l’apprenti. C’est son âge. Il sait donc par excellence dénombrer une suite de trois entités, et compter UN, DEUX et TROIS. Le nombre TROIS correspond aux successions de coups donnés au degré d’apprenti. Il est aussi présent dans la forme géométrique omniprésente en loge : le triangle.

Le symbole du triangle revêt d’ailleurs plusieurs dimensions et significations selon la forme du triangle. Le triangle peut former équerre (il est alors dit rectangle) mais il peut aussi être isocèle ou encore équilatéral. Le triangle d’or respecte la proportion divine (1,618 etc..) et se retrouve dans le fronton de la porte du Temple.[8]

Le triangle dans la loge peut être pointe en haut ou pointe en bas. La superposition de deux triangles, l’un pointe en haut, l’autre pointe en bas forment le sceau de Salomon.

Dans le tableau d’apprenti, qui me semble une admirable synthèse de la vie en construction de l’apprenti, on retrouve de nombreuses combinaisons de trois symboles formant triangle isocèle. On peut retrouver ainsi le cheminement d’apprenti avec une succession de triangles dont la pointe est vers le haut, en partant de l’occident vers l’orient.

Nous avons un triangle…dont la base est situé au niveau de …et la pointe est …et qui correspond à l’action de …
ProfaneDamierLa portefrapper à la porte du temple et se retrouver entre les deux colonnes.
Apprenti2 colonnes – PorteLe centre de la Logeentrer dans l’espace sacré, passer des deux colonnes au centre, où l’on place de tableau de loge, objet de toute notre concentration pendant nos travaux
LogeRègle – Centre de la Loge
– Fil à plomb
Les 3 GLrecevoir l’enseignement de la Tradition, aller du centre à l’autel des 3 GL.
TraditionPierre brute,
3 Gr. Lu., Pierre taillée
Le Delta rayonnantse tourner vers l’orient, la base de l’Orient point sur le Delta rayonnant, symbole du GADLU, notons qu’un relèvement s’effectue. Le Delta se trouve alors au niveau des astres.
CosmosSoleil, Lune, DeltaAu-delà du Deltamystère de l’orient éternel

Ces mêmes triangles qui montent correspondent à des triangles qui descendent et qui forment ainsi une juxtaposition de sceaux de Salomon dont les cœurs indiquent les éléments forts de la progression initiatique.

Nous avons un triangle…dont la base est situé au niveau de …avec au centresur les côtéset la pointe est …et qui correspond à
l’action de …
CosmosOrientDeltaLune et Soleil3 Gr. Lu.Les mystères de l’orient
éternel se concentrent
dans le Livre de la Loi
Sacrée
TraditionPlanche à tracer et 1ère fenêtre3 Gr. Lu.Pierre brute et pierre tailléeCentre de la logeLe travail du maçon, le
travail sur la pierre brute,
la lecture du livre le loi
sacrée se concentre sur
le centre de la loge,
le centre du tableau de
loge, au cœur de soi
LogeMaillet, ciseau, fil à plombCentre de la logeRègle et 2ème fenêtreLa porteLe travail en loge, avec la
règle comme outil, se
concentre sur l’apprenti
à la porte du temple, entre
les colonnes.
ApprentiPortique, Haut des colonnesPorteNiveau et 3ème fenêtreLe centre du damierLe franc-maçon porte au
dehors du temple, dans le
monde profane, le fruit
du travail en loge.
Profane3 marchesLe damierLes frangesL’occidentLe franc-maçon dans la
vie profane, a conscience
d’être au cœur du damier
et son action peut pénétrer
loin dans les ténèbres du
monde profane.

Le trio peut aussi être constitué en un couple auquel s’ajoute un troisième élément en quelque sorte engendré par le couple, comme nous l’avons déjà entrevu avec le nombre DEUX.

DEUX + UNActionPositifPèreOsirisRéactionNégatifMèreIsisNeutralité – PassivitéNeutre – NulEnfantHorus

De même que l’on a pu faire une synthèse de DEUX en UN, on peut également faire une synthèse de TROIS en UN, ce qui constitue le symbole par excellence de la Trinité, le principe UN qui s’exprime en TROIS, principe qui est présent dans plusieurs traditions.

ChristianismeHermétismeAlchimiePèreAmeSelSaint-espritEspritSoufreFilsCorpsMercure
F\ M\F\ M\F\ M\F\ M\SagesseEquerreVMLivre SacréDeltaForceNiveau1er Surv.CompasSoleilBeautéPerpendiculaire2ème Surv.EquerreLune

(Tarot [9] – Astrologie [10] – Alphabet[11])

Il existe néanmoins des associations de TROIS éléments distincts auxquelles on ajoute UN élément pour donner alors QUATRE éléments distincts.

TROIS + UN permet à l’apprenti de découvrir le nombre QUATRE qui est également très présent dès le 1er degré de la franc-maçonnerie

La loge est orientée aux quatre points cardinaux, et les 4 épreuves d’initiation correspondent aux 4 éléments fondamentaux constitutifs du Monde. L’analogie est courante entre les 4 saisons, les 4 éléments, les 4 points cardinaux, les 4 âges de la vie, les 4 moments du jour; les 4 vertus cardinales [12], les 4 corps [13] et le Tétramorphe [14].

(Tarot [15] – Astrologie[16] – Alphabet[17] )

Quatre éléments peuvent former un tout que l’on symbolise par le carré. Le carré s’inscrit sur un plan, il peut être décomposé en segments qui opposent tous les éléments un à un, en triangles qui relient les éléments trois en trois. Ce faisant l’on réduit les quatre éléments distincts en combinaisons pour arriver à une unité. QUATRE = UN. Pour simplifier, nous dirons que la réalité forme un tout, dans sa diversité et ses oppositions.

QUATRE + UN peut être abordé en apprenti. C’est ce que nous faisons lorsque nous évoquons la perpendiculaire, la verticale. QUATRE représentant la réalité terrestre est présenté comme le plan horizontal en opposition avec la verticale, propulsant ainsi cette nouvelle réalité non plus sur un plan mais dans un volume.

S’il s’agit en revanche de compter distinctement la totalité des éléments QUATRE + UN c’est-à-dire CINQ éléments distincts, nous verrons ça, mes FF. Apprentis, une autre fois.

*  *  *

Notes :

[1] En astrologie, UN correspond au signe du Bélier, à la planète Mars et à la Maison I (le Moi) : Leur conjonction signifie « désir de perfectionnement spirituel, équilibre intérieur avant toute entreprise, désir d’aller plus loin ». L’élément associé est le Feu. UN correspond à la conjonction : harmonique.

[2] La première lettre de l’alphabet, l’alpha grec ou l’aleph hébreu a évidemment comme valeur UN. Le protosinaïque est l’alphabet qui a vraisemblablement été à l’origine de l’alphabet phénicien, hébreu ou grec, et qui serait inspiré des hiéroglyphes égyptiens, ou plus précisément de l’alphabet consonantique construit avec les hiéroglyphes. En protosinaïque donc, Aleph correspond à l’énergie primordiale, la force et serait construit avec le symbole représentant le taureau (une tête avec deux cornes).

[3] Il n’est pas anodin d’ailleurs que la Genèse ait été écrite à Babylone lors de l’exil de l’élite juive sacerdotale. On y trouve ainsi des emprunts à la Tradition Sumérienne.

[4] On peut également penser à Adam et Eve. La parole est acquise par Eve qui peut alors communiquer avec Adam dès lors qu’ils mangent le fruit de la connaissance. La parole, le langage, la communication ne peut exister que s’il y a un autre, un alter ego. Ce qui constitue la caractéristique de l’espèce humaine est précisément de pouvoir penser le monde ; en différenciant les choses, l’homme peut se faire une représentation mentale du monde extérieur, il peut alors créer un monde des idées, et faire vivre un monde imaginaire, monde imaginaire partagé entre les hommes qui ont développé un langage, précisément pour échanger entre eux et s’enrichir mutuellement des idées, des connaissances, des raisonnements, des informations de chacun.

[5] Arcane II du Tarot : la Papesse qui représente la connaissance, le savoir, la Vérité. Le Bateleur est invité à l’introspection.

[6] En astrologie, DEUX correspond au signe du Taureau, à la planète Vénus et à la maison II (l’Avoir) : leur conjonction signifie «Vénus en Taureau : nature voluptueuse, affectueuse, portée sur les nourritures terrestres, fidélité, jalousie ; Vénus en II  : association entre amour et argent, fortune liée à la vie sentimentale, facilité à gagner ; Soleil en Vénus : épanouissement de  vie ». L’élément associé est la Terre. DEUX correspond à l’opposition : disharmonique. UN + UN est disharmonique.

[7] B est la deuxième lettre de l’alphabet et correspond au Bêta β Β ou au bèt hébreu. En protosinaïque, B correspond à la maison (comme en hébreu), au foyer, à l’intériorité et par analogie avec l’égyptien avec la voûte céleste, qui engendre les dieux.

[8] Au passage, le Y de Pythagore, symbole associé à TROIS, est très proche du triangle isocèle. Il s’inscrit géométriquement d’ailleurs dedans. La signification est évidemment de montrer le passage du DEUX en UN, de la fusion de deux éléments opposés formant la base, en un point qui est en haut ou en bas peu importe mais qui est représenté par le sommet. Nous avons abordé ce point avec DEUX qui engendre UN.

[9] Arcane III du tarot : l’Impératrice qui représente la sagesse intellectuelle, l’intelligence nécessaire à la compréhension des mystères ésotériques ; après avoir levé le voile de la Papesse, la lumière jaillit de l’esprit du Bateleur ; seule l’Impératrice peut lui ouvrir les portes du Temple.

[10] Astrologiquement, Mercure, Gémeau et maison III (les Relations) sont associés : Mercure en gémeau : intelligence primaire, vive, mobile, esprit léger, causeur, critique ; Mercure en III : esprit fraternel, études facilitées, souplesse d’esprit, goût des relations, déplacements ; Soleil – Mercure : la conjonction représente le centre des intérêts les plus élaborés de la personnalité ; L’élément associé est l’Air. TROIS correspond au Ternaire : rapports harmoniques avec une autre planète, une maison ou un signe, à 120°, soit un tiers. DEUX + UN devient harmonique.

[11] La troisième lettre C correspond au Gamma grec et au guimel hébreu. En protosinaïque, il signifie chameau mais aussi sortir de soi, faire du bien.

[12] Pour l’évêque Durand de Mendès, maître d’œuvre du temps des cathédrale, le fondement du temple est la Foi, sa hauteur l’Espérance, sa largeur la Charité, sa longueur la Persévérance : quatre vertus qui construisent l’homme comme elles construisent la cathédrale.

[13] Dans les rares cas où le développement est maximal, les corps sont au nombre de quatre….selon la terminologie chrétienne, le corps charnel, le corps naturel, le corps spirituel et le corps divin. Dans le langage imagé de certains enseignements orientaux, ces quatre corps sont représentés, le premier sous le nom de voiture (c’est le corps proprement dit), le second sous le nom de cheval (ce sont les sentiments, les désirs), le troisième sous le nom de cocher (c’est la pensée), le quatrième sous le nom de Maître (c’est le moi, la conscience, la volonté).

[14] Après la Passion, les quatre formes totémiques du Messie, le Tétramorphe, furent attribués aux évangélistes dans l’ordre gnostique : l’Ange à face humaine (l’Adam) à Matthieu, puis, après la chute dans l’existentiel, le Taureau (l’homme naturel) à Luc, le Lion (l’homme psychique) à Marc et l’Aigle (l’homme esprit) à Jean. Ces ‘animaux rois’ sont souvent représentés autour du Corps Glorieux ; l’ensemble figure le Christ en Gloire et symbolise le cycle de la Chute dans l’incarnation et l’Eternel Retour à l’Esprit.

[15] Arcane IV du Tarot : l’Empereur qui représente le règne de l’intelligence et du cœur ; l’Empereur invite le Bateleur à prendre possession du pouvoir occulte, en respectant l’ordre établi et l’autorité.

[16] Astrologiquement : Cancer ; signe d’Eau ; Lune, maison IV, correspond à la Famille, au Foyer, aux Racines. Lune en Cancer : toutes les valeurs maternelles et féminines sont exaltées, sens artistique, imagination, sensibilité. Lune en IV : propice à la vie simple et calme de la famille, forte influence du milieu familiale, de la mère. Soleil en conjonction avec la Lune : propice à équilibre général, harmonie intérieure, harmonie entre les deux sexes. QUATRE correspond au carré : disharmonique, les coins s’opposent mutuellement.

[17] La quatrième lettre D correspond au Delta grec et au dalèt hébreu. En protosinaïque, il signifie porte, ouverture, entrer ou sortir.

A.S.: