Voici en pj un compte rendu de la 8° Edition FÊTE DES TABLIERS qui s’est déroulée le samedi 02 juin 2018 à Toulouse sur le thème du Tango et de la Franc-Maçonnerie.
Mes TTCCSS et TTCCFF
Notre huitième Fête des Tabliers s’est achevée, mais la fraternité qui nous anime imprime dans nos cœurs d’indélébiles souvenirs.
Quel plaisir de nous retrouver tous pour ces moments particuliers ! Ils offrent une richesse, une ouverture d’esprit universelle, qui dépassent les horizons et les frontières.
Cette fois encore, la météo clémente nous a permis d’apprécier un cadre et un accueil chaleureux avec cet immense plaisir de nous revoir dans le partage et la bienveillance. Par chance, nous avons admiré des œuvres uniques de sœurs et de frères reconnus internationalement. Subtilité du trait et justesse du geste forgé par des années de travail et de réflexion, ils montrent à quel point l’art inspire et renforce l’être. Les impressions se dévoilent ; elles ruissellent en nous comme des sources nouvelles qui abreuveront à leur tour d’autres âmes en quête de devenir.
L’heure de la danse est alors arrivée, mais pas n’importe laquelle, car les mélodies qui l’accompagnent donnent au tango une profondeur étrange, mystérieuse, ténébreuse parfois, mais aussi entourée de lumière et d’amour. Rythme à trois temps, lent et rapide les corps se conjuguent, s’imbriquent, ne forment plus qu’un. Une symbiose née entre les musiciens et les partenaires, les yeux se croisent, ne se perdent jamais, comme si les notes hypnotisaient les regards qui se frôlent dans ce balai magique.
Je le découvre, j’apprends… Le tango recèle un monde à lui seul. Il provient de tous les continents, de toutes les cultures. Il lie dans une universalité l’humanité dans un rituel complexe. Tout prend une importance, l’ambiance, le décor, l’habit, pour la beauté des gestes, des pas, même les visages se figent, paisibles sans aucun sourire. Les yeux vibrent pourtant ; ils parlent, ils rient, le bonheur s’insinue comme une brise légère. Elle glisse sur ses mélodies comme ces couples qui s’unissent. Ils vivent leur passion, guidés en mesures pendant des heures entières.
Il relie les êtres, touche l’âme, il l’éclaire depuis sa naissance dans les faubourgs de Buenos Aires. Il représente un carrefour culturel issu de l’Afrique, de l’Amérique de Sud ou encore de l’Europe qui amènera ses folklores et ses francs-maçons.
Vient l’instant tant attendu de notre chaîne d’union, nous nous attachons les uns aux autres, nous irradions notre force, pour ceux qui ont rejoint l’Orient Éternel, mais aussi pour tous ceux qui nous entourent. L’émotion nous frôle et parfois nous submerge, nous n’oublierons pas cet instant magique qui marque tous les Printemps des Tabliers.
Les verres remplis attirent les convives assoiffés. Les conversations s’animent autour des buffets, égaillé et charmé grâce aux airs mélodieux qui ont bercé la jeunesse de beaucoup d’entre nous. Le groupe musical joue à merveille, au point que certains se risquent à quelques pas de rock. Les artistes exposent leurs sculptures et leurs tableaux pendant que nos éditeurs passionnés étalent leurs derniers ouvrages. Des rires fusent, des histoires se racontent, dans ces moments privilégiés que nous partageons toujours avec la plus immense joie.
Le repas paracheva cette magnifique journée, qui nous appartient à tous. Cette réunion vit et grandit chaque année grâce à la présence de ses membres. Vos adhésions aident une équipe formidable à construire un événement qui vous rassemble et vous ressemble.
Je conclurai par un hommage à tous ceux qui œuvrent dans l’ombre pour vous l’offrir. Ils ne comptent pas le temps passé, ils s’investissent pour une passion commune à laquelle ils croient tous : la fraternité universelle. Elle nous relie tous, indépendamment de nos obédiences, au-delà de nos rituels. Elle grandit chaque jour davantage dans l’esprit de tous ceux qui souhaitent un monde meilleur.
Des Fêtes fleurissent de partout en France, et même en Europe. Nos amis belges sont venus toujours en nombre se joindre à ce huitième opus, et je pense, sans trop m’avancer, qu’ils participeront aux prochaines sessions.
Cette idée germe doucement, elle insuffle un renouveau qui se transmet par un courant vertueux. Il ne me reste plus qu’à souhaiter longue vie au Printemps des Tabliers !