Communiqué de La Grande Loge Féminine de France
25 novembre 2018
Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes
Pour mettre fin à la culture de la violence basée sur le genre
25 novembre – A l’occasion de la journée de sensibilisation du 25 novembre, la Grande Loge Féminine de France réitère son engagement inconditionnel pour la défense des droits des femmes, en particulier pour la libre disposition absolue de leur corps et l’éradication totale des violences à leur égard.
Elle salue le signal fort envoyé au monde à travers l’attribution récente du Prix Nobel de la Paix 2018 à Nadia Murad (ancienne esclave sexuelle de Daesh) et Denis Mukwege (gynécologue congolais, « réparateur des femmes »).
La Grande Loge Féminine de France salue la libération de la parole des femmes et soutient leur volonté de la mettre en acte.
Les manifestations organisées ce 24 novembre ont pour objet de rappeler à la société dans son ensemble que l’intolérable ne sera plus toléré.
Les citoyennes et les citoyens descendent dans le rue pour réaffirmer le refus de toute violence, à l’égard des femmes , et ce « de leur premier cri à leur dernier souffle ».
Partout en Europe et dans le monde, la montée des extrémismes fait craindre de nouvelles menaces face aux efforts pour éradiquer la culture de la violence à l’égard des femmes.
A quelques mois des élections européennes, la Grande Loge Féminine de France demande à nouveau aux états européens signataires de la Convention d’Istanbul, relative à la prévention et à la lutte contre la violence à l’égard des femmes, entrée en vigueur en 2014, sa mise en œuvre réelle, et aux autres états sa ratification sans restriction.
La POLYGAMIE vient de l’Antiquité et elle est notamment présente du Sénégal à l’Arabie saoudite en passant par le Mali, le Maroc et Mayotte. En France la population des familles polygames représente en nombre d’individus l’équivalent de la population de la ville du HAVRE. Mais ce sujet de la polygamie est totalement TABOU au point qu’en cette Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes je n’ai entendu ni le Président de la République, ni Madame Schiappa, ni un député, ni un sénateur, ni l’Église de France, ni un seul musulman, ni une association féministe ET NI UNE OBÉDIENCE MAÇONNIQUE dénoncer la situation de milliers de femmes en France qui sont traitées en ESCLAVES. Si l’esclavage n’est pas de la violence faites aux femmes, alors il faut définir ce que veut dire « violence à l’égard des femmes « au pays des Droits de l’Homme !