Lorsque on pose la question à tout initié, la réponse paraît évidente, tellement évidente que si l’on cherche à aller un peu plus loin dans le cheminement, les réponses affluent si nombreuses que plus rien n’est évident. Le sens du devoir se mélange avec la tolérance, la fidélité avec la remise en cause de son acquit et la sincérité avec la tolérance, bref il est nécessaire d’y mettre un peu d’ordre et ce que nous allons non pas vous expliquer ni vous communiquer mais guider vos pas sur le sentier de la réflexion pendant tout le ton de ce vénéralat.
Réflexion, de réfléchir. Réfléchir dans le miroir de l’âme sa propre image et pouvoir l’intérioriser, l’analyser et la transformer pour la mettre en conformité de ce que nous voudrions être notre devenir.
Nos anciens frères, dans des rites différents mais aussi anciens que les Rite Emulation, enfermait le candidat dans le cabinet (ou chambre selon les rites) de réflexion. Petite cellule obscure, peinte en noir, seulement éclairée par une bougie laissant entrevoir des symboles judicieusement exposés et invitant le récipiendaire à réfléchir sur sa condition et sur les fondements de la vie. Tout symbole a un sens visible et un ou plusieurs sens cachés et l’impétrant après avoir été invité à y réfléchir devait ensuite répondre à cinq questions inscrites sur une feuille qui prenait par la suite la symbolique du testament philosophique qui, après avoir été lu en loge, avant l’initiation, était brûlé et réduit en cendres comme devait l’être tout ce qui appartenait au vieil homme. Elles étaient : Qu’est ce qu’un homme doit-il à Dieu ? Que doit-il à sa Patrie – Que doit-il à l’humanité – Que doit-il à sa famille – Que doit-il à lui-même ? Les questions posées aux futur maçon étaient la première pierre, le premier travail de burinage qui devait l’emmener vers le travail constant. Ces premières questions, si elles appelaient une réponse de profane, permettait aux membres de la Loge de mesurer à quel point le profane avait les bonnes qualités pour être un maçon qui ferait honneur à ses FF. Ces questions sont la base même du fondement de la FM et je vous propose de les étudier tout au long de cette année.
Il y a cinq questions, il y aura un thème de réflexion par moi sur chaque question. Mais comme nous avons tous subit l’initiation, il convient de rajouter deux autres questions pour arriver au chiffre 7 : Que doit-il à la Franc-maçonnerie ? Que doit-il à ses FF ?
Le travail est inépuisable et c’est pour cela que nous portons un tablier, mais en jetant un regard vers le passé je poserai ma dernière question : Nos anciens FF nous ont laissé de nombreux témoignages du travail accompli, dans la pierre et dans les esprits. Qu’allons nous transmettre, nous, maçons du millénaire ?
Source : Loge Laval
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Bon courage à tous
FRATERNITE