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CHRONIQUE D’HISTOIRE MAÇONNIQUE LORRAINE N°31 – ILDERM

En janvier 1997 paraissait le premier numéro des Chroniques d’Histoire maçonnique lorraine, bulletin de l’Institut lorrain d’Études et de Recherches maçonniques (ILDERM), qui propose au lecteur depuis plus de 20 ans des articles originaux sur l’histoire de la Franc-maçonnerie lorraine.

L’Institut Lorrain d’Etudes et de Recherches Maçonniques (ILDERM) vient de publier le numéro de sa revue CHRONIQUE D’HISTOIRE MAÇONNIQUE LORRAINE consacré à la franc-maçonnerie dans les Vosges. 

Dans son éditorial, J-C Couturier, président de l’ILDERM, rappelle que l’objectif de l’association qui édite les Chroniques d’Histoire Maçonnique Lorraine est de permettre à nos lecteurs de mieux connaître, , donc mieux comprendre notre institution. La dernière livraison est consacrée à la franc-maçonnerie dans les Vosges.

Le premier article est consacré aux Origines de la Maçonnerie à Neufchâteau, par une planche du regretté Frère Georges Bogard.
Pour Neufchâteau, ville de garnison, c’est le rôle de différentes LL:. militaires qui est souligné et ce dès 1773. Elles initièrent des civils. C’est ainsi qu’existèrent La Parfaite Union, puis la L:. du Maréchal de Saxe. Le recrutement se faisait parmi l’aristocratie et la bourgeoisie locale. En 1785 est crée, une nouvelle L:. purement civile issue du régiment en place sur le départ, le Septimanie Cavalerie. Elle adopte le titre d distinctif de L:. du Roi Stanislas. Elle tombe vraisemblablement en sommeil pendant la période révolutionnaire. En 1801, elle s’appelle désormais Loge Stanislas puis St Jean de la Paix. Il existait aussi à Neufchâteau, relate Georges Bogard, des LL:. dites irrégulières ainsi qu’un atelier maçonnique féminin dite loge d’adoption. L’article s’arrête à la Restauration. L‘actuelle L:. Franchise et Solidarité,a été é crée en 1911 sous l’égide du GODF et la L:. Passeurs de Solidarité du Droit Humain en 2000.

Le second article est consacré à des Des francs-maçons en questionnement. La Fraternité vosgienne 1940-1955, par le Frère Alexandre Laumond de la Société d’émulation des Vosges.
Pour Épinal, 37 pages riches en n détails sont consacrées à la vie passionnante, palpitante et parfois dramatique de laL:.La Fraternité Vosgienne de 1940 à 1955. L’une des sources très émouvante de cet article particulièrement bien documenté, provient du cahier de guerre tenu jour après jour par le Vénérable Théophile Simon. C’ ’est une période de tension extrême où l’emploi, la liberté et la vie même des FF:. de la L:. sont en jeu. Nous assistons à la fouille et au pillage du temple par les « Teutons » (expression dans le texte). Il se renouvellera par les autorités françaises dans un contexte de dissolution du GODF, des LLL:. ainsi que celle du Parlement remplacé par la dictature de Pétain et Laval. Les milieux collaborationnistes s’avèrent être de plus redoutables ennemis des francs-maçons encore que l’Occupant. Les F:.MM:. sont présentés comme plus dangereux que le es juifs. Il faut lire ce que nos FF:. eurent à endurer. Avec la rigueur de l’historien, c’est à dire sans langue de bois, l’auteur décrit les hauts et les bas de La Fraternité vosgienne. Le sous titre Tensions dépeint la période d’épuration d’après guerre de la L:. en évoquant la trahison d’un F:. de celle-ci eet des comportements de FF:. bien éloignés de l’idéal maçonnique. Réveiller la Loge est le thème de la a fin de l’article. Des FF:. garderont de cette période e un sentiment de tristesse, d’autres en sortiront désabusés quant à l’expression concrète de la fraternité maçonnique. Est également souligné le rôle important des instituteurs dans l’histoire de La Fraternité vosgienne.

L’abonnement est consenti au prix de 25 euros l’an et constitue un soutien à l’action de l’association, la revue étant servie dans le prix de l’adhésion individuelle. Pour 100 euros l’an, la Loge peut aussi adhérer avec, dans ce cas, un service de trois exemplaires. Isolément, le numéro est vendu 5 euros. Il va de soi que les Vénérables des Loges adhérentes peuvent assister de plein droit aux réunions de l’ILDERM.

Correspondance
Centre d’études philosophiques / ILDERM
15, rue Drouin
54000 Nancy

A.S.: