Christophe Habas, Grand Maître du Grand Orient de France (GODF), était en Corse les 8 et 9 mai 2017, et le journal Corse Matin a publié un entretien avec ce dernier.
Extrait :
Pourquoi ce déplacement dans l’île ?
J’ai répondu à l’invitation du délégué régional ainsi qu’à celle de deux loges du Grand Orient de France, à Ajaccio puis à Bastia. Je rends visite aux loges de toutes les régions. Cela me permet de mieux connaître, de mieux comprendre , de recueillir toutes les doléances. La fraternité passe par l’écoute des frères et des soeurs. En outre, la Franc-maçonnerie ne se limite pas à Paris, aux grandes villes en général et au territoire métropolitain. Elle est ancrée dans l’ensemble des loges. C’est pourquoi je m’efforce de répondre à toutes les invitations. Je serais resté un peu plus en Corse si cela était possible. Mais j’ai peu de temps. L’agenda est chargé.
Dans l’île comme ailleurs, existe-t-il un profil « Grand Orient de France » ?
Non. Mais il faut toutefois concilier deux choses. Ne pas être réfractaire à tout ce qui est symbolique, rituel, initiatique et cela s’applique d’ailleurs à toute la maçonnerie. Vient ensuite l’aspect très engagé du Grand Orient sur des thématiques comme la laïcité, la République. À titre d’exemple, nous avons aussi une commission bioéthique. Nous savons qu’il y a des défis scientifiques, environnementaux, économiques à aborder. Pour certaines obédiences, cette dimension est minorée. Elles retiennent l’aspect ésotérique. Nous sommes plus exotériques même si nous trouvons ici et là des loges qui opteront pour davantage de symbolisme.Un des avantages du Grand Orient, c’est sa grande diversité de rites et des approches philosophiques.
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