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Ce n’est qu’un au revoir – Auld lang syne

Cette chanson est parfois chantée à la fin des tenues maçonniques, lors de la « chaîne d’union », c’est-à-dire juste avant que les francs-maçons se séparent : la traduction qui en est faite ici est l’une des nombreuses adaptations françaises….Les mots comme la musique sont un régal…

Plus connu des francophones sous le titre de Ce n’est qu’un au revoir, Auld lang syne signifie en scots (dialecte Lallans) « Depuis longtemps », « Les jours passés d’il y a longtemps », « Les jours d’antan », ou aussi « l’Amitié de vieille date ». En français et en anglais, ce chant est souvent repris à la nouvelle année ou à la fin de réunions amicales.

On doit la transcription et la publication de cette antique ballade écossaise au poète Robert Burns à la fin du XVIIIe siècle, à partir de fragments d’une chanson écossaise plus ancienne. En 1920, c’est le Père Jacques Sevin qui en écrivit les paroles françaises.

Auld Lang Syne a été décrite, à juste titre, comme la chanson que personne ne connaît, mais que tout l’univers anglophone chante pour dire adieu à l’année qui se termine et saluer celle qui débute.

Cette chanson conjugue avec bonheur une note de convivialité et un sens poignant de perte, l’humeur qui convient tout à fait à la veille du jour de l’An quand nos pensées sont suspendues entre regret et attente.

La version qui est fredonnée aujourd’hui vient d’une ancienne chanson remaniée par un barde écossais du XVIIIe siècle, Robbie Burns, «une chanson de jadis», dit-il, qu’il a entendu interpréter par un vieil homme et qu’il a améliorée en lui donnant les paroles que nous chantons maintenant, enfin… que nous essayons de chanter.


Should auld acquaintance be forgot
And never brought to mind?
Should auld acquaintance be forgot
And days of auld lang syne?
Refrain
For auld lang syne, my dear
For auld lang syne
We’ll take a cup o’kindness yet
For auld lang syne
We twa hae run about the braes
And pou’d the gowans fine
But we’ve wander’d mony a weary fitt
Sin’ auld lang syne.
We twa hae paidl’d in the burn
Frae morning sun till dine
But seas between us braid hae roar’d
Sin’ auld lang syne.
And there’s a hand, my trusty feire
And gie’s a hand o’ thine
And we’ll tak a right gude-willie waught
For auld lang syne.
And surely ye’ll be your pint-stowp
And surely I’ll be mine
And we’ll tak a cup o’kindness yet
For auld lang syne.
A.S.: