« Var Matin » a publié un article sur le bicentenaire de la  loge des « Amis de la vertu » à l’orient de Saint Tropez du Grand-Orient de France.

Petite retrospective historique pour cette loge qui a été réactive dans les années 70 et qui compte une trentaine de membres…

Extrait :

La loge des « Amis de la vertu » est restée en sommeil jusque dans les années soixante-dix, où elle a été réactivée. Elle compte aujourd’hui une trentaine d’adhérents.

Aujourd’hui forte d’une trentaine de « frères », la loge des « Amis de la vertu » (obédience maçonnique du Grand-Orient de France), mène une activité régulière et discrète au sein du golfe. Samedi, ses membres fêteront son 200e anniversaire et ils ont souhaité qu’une partie de l’événement soit publique. En effet, dans un esprit d’ouverture, la franc-maçonnerie et ses pratiquants, même s’ils conservent la discrétion traditionnelle de ce courant philosophique, souhaite, quelles que soient les sensibilités, rendre visible son existence.

Ainsi, tous ceux qui le souhaiteront pourront, librement et gratuitement, se rendre à partir de 14h30, salle de la Renaissance, place des Lices. Ils assisteront à une allocution du premier Grand Maître adjoint français du Grand-Orient, Alain Fumaz, présent spécialement pour l’occasion. Ils pourront ensuite suivre une conférence, donnée par Bernard Romagnan. Historien local au sein du Sivom Pays des Maures, ce dernier n’ignore aucun sujet traitant du passé du golfe. Il s’est intéressé à cette loge tropézienne, qui fut la première de tout temps et de toutes obédiences, à être implantée dans le golfe. « C’est un vrai patrimoine historique local, commente-t-il. Non seulement par le fait qu’elle a vu le jour et qu’elle a été la première du genre, mais aussi, de part ceux qui l’ont constituée et en faisaient partie et qui, à l’époque, étaient tous des hommes de pouvoir. Certes, elle a été balayée par la fin du Premier Empire, comme beaucoup d’autres en France. Mais il est étonnant qu’elle n’ait pas été réveillée avant 170 ans. » Constituée en 1810, la loge tropézienne n’a été active au XIXe siècle que quelques années et puis s’est trouvée mise en sommeil.

Consulter la suite de l’article : « Les maçons du Grand-Orient fêtent les deux cents ans de la loge locale«